Encore une affaire louche où mensonge et tromperie sont de la fête. Tout est dit dans cet article du Canard : les travaux ont été demandés mais jamais réalisés. Résultat : 7 morts ! La technique est simple : le patron de la SNCF vient assurer la France de sa pleine coopération dans l’enquête à venir, puis c’est exactement le contraire qui se produira, puisque les responsables et témoins seront soigneusement briefés avant toute audition. Pire encore, des rapports antidatés ont été réalisés.
Toute cette agitation et toute cette mascarade pour seulement 7 morts, notre intention n’étant pas de minimiser ce drame, bien au contraire ! On vous laisse seulement imaginer ce qu’ils seraient capables de faire s’il était question de milliers de morts : les scandales de Big Pharma et ses milliers de morts, Tchernobyl, l’empoisonnement des eaux, les pesticides… Tout ba très bien, dormez sur vos deux oreilles.
De nouvelles informations du “Canard enchaîné” pointent la responsabilité de la SNCF dans l’accident, qui a causé la mort de 7 personnes.
La SNCF est-elle coupable de négligence ? D’après Le Canard enchaîné, l’opérateur ferroviaire avait repéré dès 2008 une fissure sur l’éclisse à l’origine de l’accident de train à Brétigny-sur-Orge (Essonne). Dans son édition datée du mercredi 3 février, l’hebdomadaire affirme que “des travaux avaient été demandés, ils n’ont jamais été effectués”.
Des révélations qui ne vont pas dans le même sens que les résultats du rapport du Bureau d’enquête sur les accidents de transport terrestre (BEA). Pour le BEA, la fissure n’était vieille que de quelques mois avant le drame survenu sur la ligne Paris-Limoges au niveau de la gare de Brétigny et qui avait causé la mort de 7 personnes.
Des rapports d’intervention antidatés et bidon ?
Comment expliquer la différence entre ces deux versions ? Les magistrats se demandent “si certains cadres de la SNCF n’ont pas ‘établi un faux’ en rédigeant, après l’accident, des comptes-rendus d’intervention bidon”, révèle Le Canard enchaîné. Trois techniciens auraient ainsi rédigé, après le déraillement, des rapports d’intervention antidatés.
La semaine dernière, l’hebdomadaire satirique révélait déjà que la SNCF avait demandé à des cheminots de cacher des informations à la justice. “La SNCF a tout fait pour manipuler l’enquête judiciaire”, affirmait l’hebdomadaire en s’appuyant sur des écoutes téléphoniques.
France TV Info