Cette affaire est extrêmement grave et très sérieuse car elle démontre encore une fois que les hommes, actuellement au pouvoir en France, se parjurent à longueur de temps, notamment devant les deux commissions mises en place pour enquêter sur l’affaire Benalla. Ces responsables ont juré devant ces représentations nationales de dire la vérité concernant par exemple le salaire d’Alexandre Benalla. On apprend maintenant que l’Élysée, dans un pied de nez insolent à l’adresse du peuple français souverain, refuse de délivrer les documents révélant le montant exact de ce fameux salaire ! Le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron à l’Élysée, Patrick Strzoda a donc menti en direct, sans ciller ! Ce qui est encore plus humiliant et insultant c’est le fait que l’Élysée appelle à la rescousse la justice et la loi pour couvrir son parjure ! Ces gens n’ont pas de limites, Ces donneurs de leçons, francs-maçons pour la plupart, sont dangereux, tant ils sont persuadés que rien ne peut leur arriver,
Des députés avaient demandé à la présidence la communication de pièces sur le salaire d’Alexandre Benalla.
L’affaire Benalla, suite… On se souvient qu’en juillet dernier, au plus fort de la crise, Philippe Vigier, député centriste et président de la mission parlementaire de la commission des Finances (jusqu’au 1er juillet dernier), avait interpellé dans nos colonnes, Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron à l’Elysée, en lançant : « Patrick Strzoda vient de mentir en direct. » Ce dernier venait d’affirmer devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale – laquelle a été dissoute depuis — que le salaire d’Alexandre Benalla était celui d’un chargé de mission, sans primes et que ces informations étaient disponibles auprès de la Cour des comptes et de la mission parlementaire de la commission des Finances. Or, Philippe Vigier ainsi que la députée qui lui a succédé à la tête de cette mission parlementaire, Lise Magnier, avaient démenti vigoureusement ces affirmations.Les deux élus ainsi qu’Éric Woerth, président LR de la commission des finances au Palais Bourbon, avaient alors envoyé un courrier à la présidence de la République sollicitant la réponse à plusieurs questions : combien gagnait Alexandre Benalla avec envoi des feuilles de paie de janvier à juillet 2018, et ce « afin de vérifier » l’existence de la réfaction de salaire au titre de la suspension de deux semaines découlant de la sanction appliquée au chargé de mission. Les députés demandaient également la copie du contrat de travail d’Alexandre Benalla et enfin la copie de l’acte de licenciement. Ainsi que la communication de la ventilation de l’ensemble des dépenses de sécurité, en investissement et en fonctionnement (matériel, équipement, personnel, fonctionnaires et contractuels).
Fin de non-recevoir
Or, selon nos informations, l’Elysée a répondu à cette requête par une fin de non-recevoir. Dans un courrier en date du 1er août, le cabinet d’Emmanuel Macron estime que le « principe de la séparation des pouvoirs » s’applique à l’égard du Président de la République […] Son autonomie financière comme pour tout pouvoir public constitutionnel, garantit cette séparation des pouvoirs. » Et l’Elysée de renvoyer les députés à leur mission : le « Parlement vote la loi. Il exerce son contrôle l’action du gouvernement ; c’est dans ce cadre que s’inscrit l’action de la commission des Finances. » Fermez le ban.
Il semble, à la […]
Jannick Alimi – Le Parisien