Ahurissant : les autorités libyennes demandent des comptes à Paris concernant sa présence militaire sur place. Après cela, d’aucuns se demandent pourquoi on essuie des représailles en France ? C’est pourtant très simple à comprendre, la raison est que les criminels et assassins qui nous gouvernent déclarent des guerres à des nations lointaines qui n’ont rien demandé, non seulement sans avoir obtenu l’accord du peuple et de son Assemblée, mais en les finançant avec l’argent que l’on n’a pas puisque, selon eux, la France est censée être en faillite !
Quel mépris extraordinaire du droit, des conventions et des accords internationaux pourtant signés et ratifiés et quel mépris du peuple français lui-même qui se retrouve engagé dans des guerres qu’il ignore… Bref, c’est cela le vrai visage de la démoncrassie occidentale donneuse de leçons et totalement maçonnique.
Le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA) a réclamé à la France des explications sur la présence militaire française dans l’est du pays, où siège un gouvernement non reconnu par la communauté internationale, dénonçant une “ingérence inacceptable”.
Fayez al-Sarraj a “convoqué” l’ambassadeur de France en Libye, Antoine Sivan, qu’il a rencontré hier à Nouakchott en marge d’un sommet de la Ligue arabe, “pour lui faire part des protestations officielles de la Libye sur la présence (militaire) française dans l’est du pays” a indiqué aujourd’hui le GNA.
Selon un communiqué publié sur Facebook, M. Sarraj a exigé de l’ambassadeur “des explications officielles du gouvernement français”. La France avait annoncé la semaine dernière la mort de trois de ses militaires dans un accident d’hélicoptère en Libye, où ils menaient une mission de renseignement auprès des forces conduites par le général Khalifa Haftar.
Cet officier controversé soutient une autorité politique basée dans l’est du pays, contrairement aux grandes puissances -dont la France- qui, elles, reconnaissent la légitimité du GNA, basé à Tripoli et issu d’un accord politique scellé fin 2015 sous l’égide de l’ONU. Pour M. Sarraj, la présence militaire française représente “une ingérence inacceptable”, le GNA étant opposé à l’implication de forces étrangères en Libye sans son consentement.
Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, les trois militaires décédés menaient des missions “contre le terrorisme”.