Il est intéressant d’observer comment Jean-François Copé(lovici), personnage aussi vil à l’intérieur qu’à l’extérieur, grossiste en viennoiserie – uniquement pendant le Ramadan – n’a finalement jamais été autre chose qu’un menteur pathologique ascendant mythomane. Pour preuve, cette affaire dite « des voitures flambées » qui date de 1999. Le Franc était encore la monnaie de l’ex-France et Chirac président-menteur nous mentait, rien de nouveau sous le soleil de Tel Av…de Paris. Chaque année nous avions droit à notre lot de voitures brulées dans les banlieues lors du Nouvel An ou lors d’émeutes diverses et variées. Rien d’excusable, bien au contraire, il s’agit d’un simple constat.
Nombre d’hommes (et de femmes) politiques1, profitant de la vague d’indignation provoquée par ces barbecues automobiles, ont tenté une récupération politique systématique via des déclarations prémâchées rédigées à la chaîne par des conseillers-énarques imberbes …Sauf qu’à Meaux, la Ville dont JFC est maire, les incendies de voitures surviennent de manière plutôt étrange.
Nous voilà donc transportés en 1999 dans une autre dimension. Une Dimension faite non seulement de magouilles et de manipulations, mais surtout d’Escroquerie (avec un grand E). Un voyage dans une contrée sans fin dont les frontières sont celles de l’imagination morbide de Jean-François Copé. Un voyage au bout des ténèbres où il n’y a qu’une seule destination : la Mairie de Meaux !
1 : Désormais l’utilisation du terme « Homme et Femme politique » est bannie au nom de l’égalité des chances, de la discrimination aussi bien positive que négative, voire neutre, ainsi que du développement durable sans huile de palme à base d’amidon modifié. En lieu et place, les termes « Politique 1 et Politique 2 » seront désormais d’usage. Belkacem approuved ! Cependant au nom de la vox populi ces termes peuvent être substitués par « Escroc 1 et Escroc 2 » à discrétion.
Deux pyromanes dénoncent la mairie, puis la police.
Voitures brûlées, parole contre parole sur fond d’imbroglio politico-policier. Depuis un an, un climat empoisonné règne à Meaux, chef-lieu de Seine-et-Marne.
Septembre 1999: deux mineurs de la cité de la Pierre-Collinet sont interpellés par la police et mis en examen pour incendie volontaire contre des véhicules privés. Interrogés par la police, ils accusent des membres de l’office d’HLM de la ville d’avoir commandité ces actes pyromanes. Ils expliquent aux enquêteurs comment «un agent d’ambiance» de l’office les rencontrait régulièrement pour leur proposer des «contrats payés 1 500 F par voiture brûlée». Aveux consignés dans des procès-verbaux par les enquêteurs meldois.
L’affaire est révélée par la presse (le Parisien) au début du mois dernier (lire Libération du 8 août). A l’époque, Jean-François Copé, maire RPR de Meaux depuis 1995 et président de l’office HLM, fait part de son «étonnement» face à «cette information, sortie de nulle part, [qui] relève à mon avis de la manipulation politique type». Immédiatement, le premier magistrat de la ville annonce son intention de porter plainte contre X pour diffamation. Il ne le fait pas. Hier, le maire déclarait toutefois s’en réserver le droit. Aujourd’hui en tout cas, il contre-attaque et accuse le commissariat de Meaux d’avoir fait pression sur les deux jeunes pour qu’ils livrent aux policiers une version des faits mettant directement en cause la mairie.
Fausses dépositions. Pour preuve de ses graves accusations, l’élu fournit une lettre authentifiée écrite par l’un des deux pyromanes présumés. Elle a été reçue par ses services le 4 septembre. Dans ce courrier au style très administratif daté du 31 août, et pourtant à l’écriture enfantine et à l’orthographe approximative (voir ci-contre), le jeune, aujourd’hui majeur, accuse directement deux personnes haut placées du commissariat de Meaux: un commissaire et un responsable de l’unité investigations et recherches. Il donne leur nom, leur ligne directe au commissariat et même les numéros de leur téléphone portable. «Monsieur T… [l’un des deux policiers, ndlr] m’a fait des pressions pour signer des fausses dépositions concernant l’affaire de septembre 1999 sur les incendies de voitures, écrit-il. […] Il m’a fait dire sur les procès-verbaux qu’il m’a fait signer que monsieur A…, monsieur A… et monsieur E… [membres de l’office HLM et de la mairie] me versaient de l’argent pour brûler des voitures. Je peux vous affirmer que tout ceci est faux.» Le jeune parle de «chantage», demandant que «tout ça s’arrête».
Immédiatement, le maire saisit Philippe Janin, procureur de la République au tribunal de Meaux. Celui-ci demande au SRPJ de Versailles d’entendre le jeune homme. Qui, devant les policiers versaillais, maintient ses accusations et affirme avoir écrit la lettre «de son plein gré», sans intervention des services de la mairie ou de l’office d’HLM. Ses confessions ne s’arrêtent pas là. Mercredi 13 septembre, il envoie une seconde lettre, directement au procureur de Meaux. Dans ce nouveau courrier, il explique que la veille, l’un des deux policiers qui le «persécutent» est venu le chercher chez lui pour l’amener au commissariat de Lagny, à quelques kilomètres de Meaux.
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