C’est un véritable scandale de financement de campagne électorale qui est en train de se dévoiler au sujet du candidat Macron. Comment est-il possible d’obtenir de tels rabais ? Comment est-il possible de pratiquer un rabais puis de se retrouver avec un job à l’Élysée ? Comment est-il possible que la commission de vérification des comptes de campagne n’ait rien vu passer et qu’elle ait validé tout ça ? Bref, c’est un autre scandale d’envergure aussi grave que celui de l’UMP – Bygmalion – et qui va mettre encore 1 × 10 ou 15 ans pour être élucidé et jugé. Pendant ce temps, le bankster Macron et son équipe auront tout le temps de ruiner la France…
La consultation des comptes de la campagne d’Emmanuel Macron montre que le candidat à profiter de nombreux rabais. Une dizaine d’entreprises lui en ont fait profiter. Même s’il est un mauvais payeur.
Et si Emmanuel Macron était le meilleur négociateur de France ? Salles de réunion à prix cassés, location de matériel à des tarifs défiant toute concurrence, lots de drapeaux tricolores offres de prix … Des promotions à n’en finir n’ont pas manqué de susciter des interrogations, une fois révélées par Mediapart. Olivier Fauré a souhaité que le parquet financier national « s’auto-saisisse » du dossier.
Fait rare, la très discrète Commission nationale des comptes de la campagne et des finances politiques (CNCCFP) des comptes est sortie de son silence pour assurer que ces fameuses remises étaient « acceptables ».
Circulez il n’y a rien à voir donc ! Pas encore de voiture jusqu’à présent aucun des autres candidats à la présidentielle dont les comptes ont été rendu publics (ne pas ceux de Jean-Luc Mélenchon ou François Fillon) n’affiche d’aussi importants rabais. La Commission a relevé la bagatelle de 208 984,33 euros de « dépenses apparemment sous-évaluées » et dix-huit factures recherchées parmi les documents fournis par Emmanuel Macron.
Une dizaine d’entreprises ont fait des rabais
Parmi ces prestations sous-évaluées ? 100% de remise à l’achat de 6 700 drapeaux auprès de l’entreprise Doublet, 24% de réduction pour le démarchage téléphonique, 48% de réduction accordée par un prestataire dans l’événementiel, 36% sur la location de la salle de la Mutualité …
En tout, plus d’une dizaine d’entreprises sont des documents très arrangés, selon les documents que Le Parisien à pu consulter. GL events, PDG est un proche de Gérard Collomb, ainsi qu’Eurydice, spécialisée dans l’événementiel, dont l’un des cadres travaille aujourd’hui à l’Élysée.
Mais toutes ont des arguments sur mesure pour justifier. De simples « transactions commerciales », « des taux de réduction très habituels », « une grille tarifaire qui varie selon les amplitudes horaires » … Rien que le grand classique à l’entendre. L’une d’entre elles, la société Vizibul qui loue des écrans, évoque même «le souci de la fidélité à l’avenir de la collaboration». Sommé de s’expliquer par la commission, l’équipe Macron ne dit pas autre choisit avançant des remises « normales et régulières ».
Macron, un mauvais payeur ?
Fin négociateur avec les gros fournisseurs, Emmanuel Macron et ses équipes n’enregistre pas moins de mauvais payeurs comme il s’agit de la location de petites salles de province. Le candidat s’est, en effet, fait tirer les oreilles après avoir oublié à de nombreuses reprises d’acquitter le loyer. Il s’agit d’un reçu plus d’une douzaine « d’avis de payeur » émanant du Trésor public.
Quant à Nexity, le bailleur de ses locaux de la tournée Montparnasse, il a […]
Nicolas Berrod, Ava Djamshidi, Valérie Hacot, Quentin Laurent et Nathalie Schuck – Le Parisien