Au nom de quelle logique, de quelle doctrine et en vertu de quelle loi peut-on autoriser une situation aussi monstrueuse comme le viol, ou du moins, penser pouvoir, de cette manière, en minimiser la gravité ? Les USA comme toujours, pays des tous les excès, de toutes les folies où églises évangélistes et sataniques cohabitent comme si de rien n’était !
UBUESQUE – L’État américain du Maryland vient de rejeter une loi mettant fin au droit parental des hommes reconnus coupables de viol.Les victimes, parfois forcées de négocier avec leur agresseur pendant 18 ans, dénoncent une peine maximale. Six autres États américains ont une législation similaire. C’est la neuvième fois qu’une loi protégeant les femmes victimes de viol est rejetée dans le Maryland. Si elles se font agresser et tombent enceintes, ces Américaines devront ainsi négocier avec leur bourreau pour déterminer la destinée de leur enfant. Droit de visite, de garde ou adoption…rien ne pourra se décider sans l’accord du père, aussi criminel soit-il.Une situation des plus insoutenables pour les victimes. “Si une femme choisit d’élever son enfant, cela signifie qu’elle aura des contacts avec son violeur pendant, au moins, les dix-huit prochaines années, regrette le NARAL Pro-Choice Maryland, une association qui se bat pour le droit des femmes. L’agresseur peut également entraver la démarche d’adoption de la mère, et l’empêcher d’aller de l’avant si elle le souhaite.”Une loi appliquée dans 7 États américains
Dans d’autres cas encore, les violeurs peuvent utiliser ce droit comme un moyen de pression sur les femmes dont ils ont abusé. Ils peuvent les menacer, par exemple, d’utiliser leurs droits parentaux si elles n’abandonnent pas les poursuites.
Ce refus d’abroger la loi en cours a déçu de nombreuses associations de défense du droit des femmes et en particulier, la sénatrice démocrate, Cheryl Kagan. “Bien que j’ai beaucoup de respect pour mes collègues (hommes), le fait de ne pas avoir de femmes au comité (qui fait passer ce type de loi) n’est pas très juste”, souligne-t-elle auprès du Baltimore Sun (en anglais).
Comme le Maryland, six autres États américains, le Mississipi, le Nouveau-Mexique, le Wyoming, le Dakota du nord, le Minnesota et l’Alabama, refusent de destituer un violeur de ses droits de père. Or, rien qu’aux États-Unis, entre 17.000 et 32.000 bébés […]
LCI