Daniel Cohn-Bendit viendra sûrement nous expliquer que ce n’est pas si grave et que ce n’est pas comme si on avait violé des enfants… quand même ! Rappelons que les Verts allemands sont plongés dans des scandales de pédophilie que nos médias nationaux taisent systématiquement. Rappelons également que ce monsieur Baupin est le vice président de l’Assemblée nationale juste derrière C. Bartolone, ce qui n’est pas rien, et qu’il est l’époux dans le civil d’Emmanuelle Cosse, la patronne d’EELV ou de ce qu’il en reste. Le pire dans toute cette histoire, ce n’est pas tant les agressions elles-mêmes, mais le silence complice — tout aussi criminel — qui entoure ce comportement abject, à l’instar de l’omerta qui protégeait les agissements de DSK auteur de nombreuses agressions sexuelles, silence qui a permis la multiplication de ces crimes dans un sentiment d’impunité totale. Et là où ça devient glauque et révulsant c’est quand on le voit avec son rouge à lèvres ridicule en train de faire campagne contre les violences faites aux femmes…
C’est la liste des politiques délinquants et voyous de Philippe Pascot qui risque de s’allonger encore plus.
Le vice-président de l’Assemblée nationale dans la tourmente. Après des semaines d’enquête, Mediapart et France Inter révèlent, lundi 9 mai, plusieurs témoignages d’élues écologistes, qui mettent en cause publiquement le député Denis Baupin pour harcèlement et agressions sexuels. Denis Baupin est, par ailleurs, le mari d’Emmanuelle Cosse (actuelle ministre du Logement) depuis 2015. Francetv info vous résume ce que l’on sait de ces accusations.
De quoi est-il accusé, et par qui ?
Quatre élues EELV ou ex-EELV – Sandrine Rousseau, Isabelle Attard, Annie Lahmer et Elen Debost – livrent leurs témoignages à visages découverts. Lors d’une réunion du parti écologiste en 2011, Sandrine Rousseau, désormais porte-parole d’EELV, quitte la tribune pour aller aux toilettes. Elle rapporte la suite à Mediapart : “Dans le couloir qui longe la salle, Denis Baupin est venu. Il m’a plaquée contre le mur en me tenant par la poitrine, et a cherché à m’embrasser. Je l’ai repoussé violemment.”
Députée du Calvados, Isabelle Attard, qui a quitté EELV en décembre 2013 pour désaccords politiques, abonde. Elle affirme avoir reçu des dizaines de SMS de Denis Baupin de juin 2012 à décembre 2013 : “C’était du harcèlement quasi quotidien de SMS provocateurs, salaces. C’était par exemple : ‘J’aime bien quand tu croises tes jambes comme ça.’ C’était même crûment dans des réunions ou des déjeuners de travail le fait de me proposer d’être mon amant. Au début, c’est dit sur le ton de la rigolade. Et puis, cela devient vite très lassant, pénible…”
Elue EELV au Mans, Elen Debost affirme avoir dû faire face à “plusieurs mois de SMS d’incitation sexuelle de M. Baupin. (…) Au total, j’ai reçu une centaine de messages. Du type : ‘Je suis dans un train et j’aimerais te sodomiser en cuissarde”. Ou encore : ‘J’ai envie de voir ton cul’.”
Conseillère régionale en Ile-de-France, Annie Lahmer déclare, elle, que Denis Baupin lui envoyait des SMS “même la nuit”. Se trouvant un soir seule dans un bureau au siège du parti, elle affirme que Denis Baupin s’est mis à lui “courir après autour du bureau”. Elle part immédiatement, il lui dit le lendemain : “Toi, tu n’auras jamais de poste au sein du parti !”
Quatre autres femmes, qui ont préféré garder l’anonymat, livrent également des témoignages à charge. Selon “des sources concordantes au sein du groupe écologiste” à l’Assemblée, Denis Baupin aurait également “pincé les fesses” d’une collaboratrice dans un ascenseur de l’Assemblée.
De quand datent les faits ?
Les faits rapportés par France Inter et Mediapart s’étalent de 1998 à 2014. Porte-parole des Verts de 1998 à 2002, Denis Baupin a été élu maire-adjoint à Paris dès 2001, puis député de Paris et vice-président de l’Assemblée nationale à partir de 2012.
Pourquoi les victimes parlent-elles maintenant ?
Ce qui a servi de catalyseur ? Selon France Inter, c’est avant tout une photo, publiée le 8 mars à l’occasion de la Journée des droits des femmes, et montrant Denis Baupin ainsi que plusieurs autres députés avec du rouge à lèvres, “engagés contre les violences faites aux femmes”. […]