Cette élection présidentielle de 2017 sera la preuve définitive que tout le système est corrompu et que de façon générale, ces élections sont préparées en amont, les décisions étant prises ailleurs. L’imposition de Mélenchon comme candidat d’extrême gauche, l’imposition du bankster Macron venu de nulle part et son omniprésence médiatique, le ralliement de Bayrou à Macron… toutes ces magouilles et trahisons ne font que légitimer notre position inflexible d’appel à l’abstention.
Nous sommes persuadés que la France irait beaucoup mieux si elle n’avait aucun gouvernement. À l’instar de la Belgique il y a quelques années, qui a vécu plus de deux ans sans gouvernement, nous proposons que cette expérience soit renouvelée en France et même prolongée ad vitam aeternam.
On observe de loin cette campagne électorale qui n’en finit plus de confirmer nos thèses conspirationnistes inadmissibles, selon lesquelles tous les politiciens sont des pourris, tous partis confondus.
Et à chaque jour sa petite perle…
Hier, François Bayrou (MoDem), après avoir affublé Emmanuel Macron (
Banque RothschildEn Marche !) d’adjectifs peu reluisants, apportait son soutien à l’ex-ministre de l’Économie et des Finances dans ce qui constitue la suite logique de son raisonnement :
- Cet homme est un salaud
- Cet homme est vraiment un gros salaud !
- Honte à cet homme ! Bouuuh !
- J’apporte mon soutien à cet homme, pour la France !
La preuve par l’image :
Un soutien de poids, puisque Bayrou brasse quelques pourcents de votes à chaque élection. Alors puisque François annonce qu’il apporte son soutien à Macron, l’ordre est donné : appel à tous les électeurs potentiels de Bayrou, vous votez Macron. Non, y’a pas de libre arbitre ou quoi que ce soit. Votez Macron, faites-le pour la France, bon sang ! On peut malheureusement supposer qu’une partie de l’électorat traditionnel de Bayrou va suivre cette injonction pas très subtile dans un élan moutonesque.
Pareil pour Yannick Jadot (EELV), qui affirme être parvenu à un accord avec Benoit Hamon(PS), notamment sur la sortie du nucléaire d’ici 2050, et indique donc à son électorat potentiel, par le même principe de vases communicants et par la force de la loi de Mendeleïev, qu’il faut voter Hamon.
Le mec n’est pas président et pourrait ne jamais l’être, négocie avec un autre candidat la sortie du nucléaire d’ici 2050 (!) afin de choper quelques pourcents en plus, et le candidat EELV y croit. C’est fort. Très, très fort.
Pour réaliser l’ampleur de cet examen de la prostate un peu brusque, il faut considérer que :
- Hamon n’est pas président et ne le sera peut-être jamais.
- Même s’il le devient, Jadot mise sur un politicien pour respecter un accord, tenir sa parole.
- Même si ce politicien, en raison d’un quiproquo abracadabrantesque, tenait parole, il n’est élu que pour 5 ans.
- 5 ans plus tard, il pourrait ne pas être réélu, et l’accord bipartite sauterait si le prochain pantin des banques le décide.
- D’ici 2050, il est fort probable qu’une troisième guerre mondiale ait ravagé le monde entre autres à force d’armes nucléaires, ou que nos centrales aient été impactées lors de conflits. C’est même plus probable que les conditions susmentionnées.
En dépit de cela, l’électorat écologiste vert est tenu de voter pour Hamon. Et si vous n’êtes pas convaincus, dites-vous bien que le CRIF l’a invité et qu’il a donc pu fraterniser avec Macron le temps d’une soirée, à l’insu de son plein gré, contraint et forcé. Anti-système, le Hamon, c’est signé !
Nouveau coup de tonnerre dans les feux de l’amour !
Jean-Luc Mélenchon (extrême gauche, paraît-il…) et Marine Le Pen (FN) mènent une vie politique tout à fait passionnante et enrichissante.
Le premier tente de concilier un reliquat de communisme soft avec des idées « progressistes » typiques du projet mondialiste, tels que, entre autres, le lobby LGBT et les mouvements de type No Borders, l’immigration de masse, etc. Mais en veillant à mélanger ça avec une version castrée de l’islam (Zahia et Ribery, en gros).
La seconde a juste mis son daron à la porte du parti qu’il a créé, choisi de moderniser (cf. Progrès ci-dessus) le parti avec Philippot, et tout misé sur l’alliance judéo-chrétienne anti-islam, très en vogue dans une partie du lectorat identitaire français judéo-chrétien (comprendra qui pourra pour ce dernier terme), qui ne laisserait sans doute pas entrer le Christ (et sa mère voilée encore moins) sur le territoire français en ce jour de l’an 2017.
Attention : avoir une identité et en être fier, c’est bien. Mais pas pour de mauvaises raisons.
Historiquement, le FN comprend une tendance anti-islam et une tendance antisémite. Marine Le Pen a choisi qui haïr et a tenté à plusieurs reprises de devenir fréquentable auprès notamment de Roger Cukierman (ancien président du CRIF), qui la qualifie d’ « irréprochable » . Loupé !
Cette dernière n’a en effet pas été invitée lors du dernier diner du CRIF en date. Mélenchon non plus, ceci dit. Et pour cause ! Selon Francis Khalifat (aucun lien avec Mia, à priori, sauf si on considère que les politiciens sont pour lui des Mia), nouveau président du CRIF, ces deux personnages et leurs partis représentent « la Haine ». Voici donc un point commun non négligeable qui semble rapprocher deux personnes que la vie semblait jusqu’ici avoir séparées.
Mais ce n’est pas tout ! Marine Le Pen s’est récemment rendue à Beyrouth. L’objet de sa visite ? Tout le monde a oublié. Car l’essentiel, c’est finalement ce que les médias ont rapporté en masse concernant cette visite : Marine Le Pen refuse de se voiler pour rencontrer le grand mufti de Beyrouth. BIM ! Et là, c’est le buzz. Sans doute l’objectif initial de la visite, diront les mauvaises langues.
La candidate frontiste à l’élection présidentielle de 2017 multiplie d’ailleurs les voyages au Moyen-Orient (notamment dans les pétromonarchies soi-disant sunnites) pour obtenir de précieux billets qui, eux, sont tout à fait républicains et s’intègrent très facilement.
Son refus a été perçu comme un manque de diplomatie par une partie du panorama politique français. Mais étonnamment, pas par Mélenchon, qui trouve ce refus « absolument légitime ».
“Nous, les Français, nous ne nous faisons pas imposer de signes religieux.” — Jean-Luc Mélenchon
En fin connaisseur des trois religions monothéistes principales (ou en bon franc-mac), JLM surenchérit : « Je suis lié au féminisme, j’estime nécessaire de s’opposer au port du voile, à titre individuel et par la persuasion et le dialogue, mais sans légiférer. Il n’y a aucune injonction religieuse sur le sujet ».
Traduction : on va vous obliger sans vous obliger, au nom de la laïcité maçonnique, pour vous libérer du joug machiste qui vous oblige même lorsque c’est votre choix.
Vous ne rêvez pas : Jean-Luc et Marine, tous deux ostracisés par le CRIF, sont également d’accord sur ce point. Et là, franchement, on ne sait plus quoi dire. Tout part en couille dans ce satané pays…
On peut accepter de payer les intérêts des intérêts des intérêts d’une dette. Des présidents aux ordres des banques et des multinationales qui se recyclent dans la finance une fois grillés. Des lois liberticides après chaque attentat bourré de zones d’ombre et d’incongruités. Une élite politique qui soutient en Syrie et en Irak ceux qui ensuite viennent faire un carnage dans nos rues. Mais là, c’est trop. Marine et Jean-Luc, merde quoi. C’est le Ying et le Yang, Gargamel et les Schtroumpfs, Sangoku et Freezer, une bimbo lambda du PAF (au choix) et la pudeur, Hanouna et Des Chiffres et des Lettres.
Si ça c’est pas un signe de la fin des temps… Ou à tout le moins un sérieux indicateur de la mascarade qu’on nous ressert tous les 5 ans et qu’on nous vend comme une démocratie.