Ils nous expliquaient tous que l’€ c’était bien, que l’Union Européenne allait nous rendre plus forts, plus compétitifs, plus puissants… Il faut bien se rendre à l’évidence que non, car entre les discours mensongers et hypnotiques et la réalité que l’on vit tous au quotidien, il y a tout un monde effrayant. Pire encore, les prix ont explosé depuis 15 ans, les factures sont ahurissantes et malgré ça il n’ont pas assez d’argent pour embaucher !!!
Engie avait déjà annoncé à la mi-avril la restructuration de son siège social implanté sur trois sites à Paris, Bruxelles et Londres.
Les suppressions de postes programmées dans le cadre de la restructuration du siège d’Engie portent à « au moins 1 900 » le nombre d’emplois supprimés en France dans la partie « énergie » du groupe sur la période 2016-2019, a souligné mardi la CGT.
Le syndicat dénonce par ailleurs dans un communiqué la « délocalisation » en cours vers des pays « à faible coût de main-d’œuvre » de l’activité relations clientèle, déjà externalisée. Engie a annoncé mi-avril la restructuration de son siège social implanté sur trois sites à Paris, Bruxelles et Londres, qui va toucher au total 618 salariés. Parallèlement, 114 créations de postes sont prévues. En France, la direction a prévu dans ce cadre la suppression de 416 postes mais, selon la CGT, 600 en fait seront impactés, car 200 étaient déjà « gelés » (non pourvus).
« 10 000 salariés dans le monde » pourraient être touchés
La CGT rappelle que ce « n’est pas le seul projet en cours ou à venir ». Sur la période 2016-2019, il s’agit d’« au moins 1 900 suppressions de postes » sur les quelque 25 000 existants en France dans la partie « énergie » du groupe, souligne le syndicat, qui actualise des chiffres donnés en juin 2016. À l’époque, la CGT avait fait part de 950 suppressions de postes déjà annoncées officiellement d’ici à 2018, dont plus de 750 en France. Elle avait aussi calculé que « 10 000 salariés dans le monde » pourraient être touchés par le plan de transformation de l’énergéticien.
Concernant les relations clientèle (600 postes supprimés dans les centres d’appel pour ce qui concerne les particuliers, 200 pour les entreprises selon les chiffres du syndicat), la CGT s’indigne que « plus de 20 % de l’activité externalisée » soit « désormais délocalisée à l’étranger » par des prestataires « incités et assistés » par Engie. Le syndicat cite « en particulier » le Maroc, l’île Maurice et le Portugal. Les autres postes supprimés dans la partie « énergie » concernent l’informatique (200), le négoce (100), l’exploration-production (120) et l’opérateur de […]
Le Point / AFP