Il est à la fois réconfortant et, hélas, de plus en plus humiliant de compter le nombre toujours croissant d’artistes non musulmans soutenant ouvertement la cause palestinienne comme c’est le cas aujourd’hui d’Eric Cantona en France ou de Roger Waters en Angleterre, alors que l’on n’entend jamais la voix des stars musulmanes prenant la parole et défendant la cause de ce peuple meurtri, martyrisé et massacré par l’entité sioniste criminelle. Ce silence en dit long sur le courage de ces pleutres terrorisés par le risque de perdre leurs avantages…
Eric Cantona a lu un texte d’un poète palestinien lors de cette soirée caritative où étaient également présents Patti Smith et le groupe de Pete Doherty.
L’acteur Eric Cantona s’est rendu lundi 4 juin au concert caritatif Hope for Palestine Charity pour apporter son soutien aux enfants palestiniens réfugiés dans des camps en Jordanie et à Gaza.
L’ancien footballeur de Manchester United a lu à cette occasion sur la scène du Roundhouse de Londres Enemy of the sun, un texte du poète palestinien Naseer Aruri.
La soirée a aussi été marquée par un concert des Libertines, le groupe de Pete Doherty. Après avoir interprété une demi-douzaine de titres dont Delaney, Fame And Fortune et Boys In The Band, le groupe a posté sur les réseaux sociaux une photo avec Eric Cantona :
« Merci à tous ceux qui sont venus, ont fait un don, soutenu et/ou joué – et à notre cinquième membre honorifique Eric Cantona », peut-on lire dans le tweet.
Une reprise de John Lennon par Patti Smith
Également présente, Patti Smith a entonné son classique Pissing in a Riveret a repris une chanson de John Lennon, Mind Games. À propos de sa chanson de 1988 People Have the Power, la chanteuse a déclaré :
« Certaines personnes disent que cette chanson est démodée et romantique, mais je pense que si les gens se rassemblent noblement, si les jeunes font ce qu’ils ont fait à Parkland et descendent dans les rues par milliers, par millions, vous verrez que les gens qui se rassemblent pour faire bouger les choses ne sont ni stupides ni démodés ».
Jérôme Lachasse – BFMTV