C’est toujours pareil, la même stratégie des autorités de santé criminelles et corrompues par Big Pharma : si les cas augmentent c’est à cause d’un meilleur diagnostic ! Faux, car cette astuce a été utilisée pour d’autres cas comme le cancer du sein ou de la prostate, en créant des faux cas à traiter inutilement, pour accroître les bénéfices de Big Phrama et conforter sa bourse.
Hier le magazine Sciences & Avenir publiait cet article, sur le diagnostic des différents TSA (Troubles du Spectre Autistique) : “Explosion du nombre de cas d’autisme : épidémie ou diagnostic plus performant ?”
C’est un thème récurrent depuis quelques mois quand il est question d’autismes (au pluriel oui !) : la fameuse prétendue épidémie (à laquelle je ne “crois” pas, personnellement) imputée à un peu tout & n’importe quoi… Après les ravages de la psychanalyse en France qui mettait – évidemment – tout sur la mère (ou à défaut, la grand-mère, la tante, une cousine, une amie de la famille éventuellement ! Pourvu que ce soit une figure féminine… ) ; on a eu la pollution, les vaccins, le gluten, le lactose, les pesticides, etc. Un article qui remet donc (un peu) les pendules à l’heure.
Entre 1975 et 2012, la prévalence des troubles du spectre autistique a connu une croissance fulgurante conduisant parfois à parler “d’épidémie”. Faux selon des chercheurs qui pointent l’importance des modifications du diagnostic.
La manière de diagnostiquer l’autisme aux États-Unis expliquerait l’apparent triplement des cas ces dernières années. Celui-ci ne correspond pas, de ce fait, à un accroissement réel de la fréquence de ce syndrome, selon des chercheurs dont l’étude a été publiée mercredi 22 juillet 2015. Les dernières statistiques des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) montrent en effet une envolée de la prévalence des cas d’autisme dans le pays, passée de 1 pour 5.000 en 1975 à 1 pour 150 en 2002 et à 1 pour 68 en 2012, soit un triplement dans cette dernière période de dix ans.
En réalité, cette forte progression aurait résulté d’un reclassement d’un grand nombre d’enfants dans le spectre autistique qui avaient été initialement diagnostiqués d’autres formes de déficiences intellectuelles et de troubles du développement, ont déterminé ces chercheurs dont les travaux paraissent dans l’American Journal of Medical Genetics.
Aspergirl