Le candidat de la droite et du centre les Républicains, François Fillon, a été mis en examen aujourd’hui et ça ne choque pas ses partisans. Les affaires s’accumulent et démontrent à chaque jour qui passe que l’emploi fictif est plus que probable, mais on continue la campagne comme si de rien n’était, faut faire bonne figure…
Le candidat de la droite à la présidentielle a été mis en examen ce mardi 14 mars pour détournement de fonds publics et recel d’abus de biens sociaux.
François Fillon a été mis en examen ce mardi 14 mars, avec 24 heures d’avance sur la date prévue, notamment pour détournement de fonds publics et recel d’abus de biens sociaux, dans l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs de son épouse et ses enfants comme assistants parlementaires. “La mise en examen est intervenue ce (mardi) matin. L’audition a été avancée pour qu’elle se déroule dans des conditions de sérénité”, a précisé Me Antonin Levy, l’avocat de l’ex premier ministre qui n’a pas fait d’autre commentaire.
Le Parquet national financier (PNF) avait annoncé vendredi 24 février avoir ouvert une information judiciaire visant le candidat de la droite à la présidentielle, notamment pour les emplois présumés fictifs dont aurait bénéficié sa famille. L’enquête, qui avait été confiée à trois juges d’instruction, et non plus à la police, était ouverte des chefs de détournements de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, trafic d’influence et manquement aux obligations déclaratives.
L’enquête ouverte le 25 janvier
Depuis le 25 janvier et la révélation des emplois présumés fictifs de son épouse Penelope comme assistante parlementaire et conseillère à La Revue des deux Mondes, François Fillon est plongé dans une procédure judiciaire qui n’en finit pas et le condamne pour l’heure à une élimination dès le premier tour si l’on en croit les sondages.
Les révélations n’ont cessé de s’accumuler, y compris ces derniers jours. Le Journal du dimanche a fait état dans sa dernière édition d’achats de costumes pris en charge par un donateur anonyme et offerts à l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, pour un montant de 13.000 euros au cours du seul mois de février. […]
Challenges/AFP