La France est sauvée, les patriotes frontistes sont là pour relever le niveau et la sortir définitivement de son trou : dès leur arrivée au pouvoir, interdiction définitive du couscous sur le territoire et c’est bon, la France sera sauvée. Le lobby LGBT et la franc-maçonnerie qui infiltrent le FN ne semblent pas les déranger plus que la banale commande d’un couscous – au demeurant très mauvais comme partout à chaque fois, couscous composé de grumeaux de semoule et accompagné de merguez – dans un restaurant strasbourgeois.
La France marche sur la tête !!!
De nombreux partisans d’extrême droite s’en sont pris au numéro 2 du parti, lui reprochant de ne pas avoir choisi un plat “du terroir” pour son dîner.
L’affaire ne manque pas de piment. Depuis plusieurs jours, les militants frontistes se déchirent sur les réseaux sociaux, mettant toujours plus en lumière les divisions qui déchirent les rangs du Front national. En cause : une photo d’un dîner, postée sur Twitter par une militante frontiste, mercredi 13 septembre. On y voit une brochette de cadres du FN, dont Florian Philippot, le vice-président du parti, et la conseillère régionale Sophie Montel, déguster un couscous dans un restaurant strasbourgeois.
Problème : le choix de ce plat à base de semoule n’est pas du goût de tous, comme le note Buzzfeed. Sur les réseaux sociaux, des militants frontistes et nationalistes s’en sont pris à Florian Philippot, l’accusant de préférer le couscous à la “gastronomie française”, alors que Strasbourg propose de nombreuses spécialités “du terroir”, notamment la choucroute.
Certains parlent de “provocation” et appellent à évincer Florian Philippot et Sophie Montel du parti.
Visiblement agacée, Amélie de La Rochère, assistante parlementaire de Florian Philippot, a pris la défense de son employeur sur les réseaux sociaux. S’ensuivent des échanges surréalistes avec des militants, où elle argue que la pizza n’est pas non plus française alors que le couscous a été popularisé en France pendant la colonisation de l’Algérie.