Vous comprenez peut-être maintenant pourquoi les élites françaises ne sont pas choquées par les viols de Monsieur Roman Polanski puisque le procureur de la république de Paris nous explique que l’âge du consentement sexuel pourrait être fixé à 13 ans ! On marche sur la tête. Qui peut croire à une telle sottise ? Qui peut croire une seconde qu’une gamine de 13 ans puisse donner son consentement pour un rapport sexuel alors même que son développement anatomique, biologique, physiologique et mental n’est pas achevé ? Dernière question, depuis quand un procureur de la république peut-il donner son avis sur une question aussi essentielle qui doit être votée à l’Assemblée nationale ?! Il se passe vraiment des choses curieuses dans l’Hexagone…
JUSTICE – Le procureur de la République de Paris indique que le nombre de plaintes pour harcèlement et agression sexuelle a augmenté de 20 à 30 % après l’affaire Weinstein…
En procureur respecté, il a logiquement mis en garde contre les dangers d’un « tribunal médiatique ». Dans une interview au Parisien publiée ce dimanche soir, François Molins, le procureur de la République de Paris a salué le mouvement de libération de la parole des victimes d’abus sexuels dans le sillage de l’affaire Weinstein.
« Si cette chape de plomb cède enfin, c’est très bien. Mais il ne faut pas que “rumeur” vaille “condamnation”(…) Il existe un droit absolu à l’information mais il ne saurait y avoir de tribunal médiatique. »
700 plaintes pour viols par an
Le magistrat explique aussi que le nombre de plaintes pour harcèlement et agression sexuelle a augmenté de 20 à 30 % à Paris à l’automne à la suite de la campagne #balancetonporc et #metoo, avec un pic de 154 plaintes pour le seul mois d’octobre.
« Mais cet effet est en train de retomber pour revenir à la situation antérieure, soit entre 80 et 120 plaintes par mois. Quant aux viols, les chiffres sont restés stables avec environ 700 plaintes annuelles. » Dans ce domaine, il indique d’ailleurs que des mesures ont été prises pour mieux accompagner les personnes désirant porter plainte.
Pour lui, l’âge de consentement devrait être fixé à 13 ans
Dans cet entretien, il se dit aussi favorable à ce que soit fixé à 13 ans l’âge minimum du consentement à un acte sexuel, ce qui doit être tranché par un futur projet de loi.
« Il y aurait ainsi une cohérence avec l’ordonnance de 1945 sur la protection des mineurs : 13 ans, c’est l’âge à partir duquel on est accessible à des sanctions pénales. Ce serait le seuil du discernement, en quelque sorte », fait valoir François Molins.
En novembre, le président Emmanuel Macron s’est prononcé à titre personnel pour 15 ans. Un projet de loi avait été annoncé après la polémique créée par le cas d’un homme de 28 ans poursuivi en justice pour « atteinte sexuelle » et non pour […]