Voici à quoi sert l’Union Européenne : imposer en France des “dentistes” qui n’ont jamais touché un patient, alors que la formation française est exceptionnelle, vu le nombre très important d’actes réalisés sur des patients, sans parler des travaux pratiques nombreux et variés. Vous imaginez que le dentiste non formé va pouvoir se présenter en France et s’inscrire au tableau pour y exercer, au même titre que les autres.
On a déjà eu droit, à cause de l’UE, à des écoles privées de formation de dentistes (Centre Fernando Pessoa) dont l’enseignement n’a absolument rien à voir avec la formation universitaire officielle. On ne parle même pas ici de la possibilité offerte par ces établissements de contourner le fameux numerus clausus imposé à la suite d’un concours très difficile et particulièrement sélectif. Il est question de la formation des dentistes qui est très loin de prétendre atteindre le même niveau en raison du manque de moyens, comparée au système hospitalo-universitaire français.
Vous imaginez bien que les Anglais contrôleront mieux l’exercice, sur leur sol, de dentistes non ou mal formés, parce qu’ils sont affranchis des règles absurdes imposées par l’Union européenne. Pour résumer, le seul moyen d’échapper à cette hérésie est de sortir de l’UE afin de permettre à l’Université de recouvrer sa souveraineté pleine et entière.
Une étude de l’European dental students association (EDSA)* vient de révéler qu’un étudiant européen sur 10 obtient son diplôme sans avoir jamais pratiqué un seul acte de chirurgie dentaire sur un patient.
Comment concevoir que de jeunes diplômés puissent s’installer sur notre territoire sans jamais avoir vu un patient !
Si la directive européenne relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles entre pays (2005) impose une formation clinique, cette étude démontre qu’en réalité aucun contrôle n’est effectué.