Première plainte pour viol déposée contre Monsieur Tariq Ramadan à Genève, en Suisse. Curieusement, le récit de la plaignante, une Suissesse convertie à l’islam, est très proche de celui relaté lors des précédentes plaintes en France. Cela commencerait toujours, selon le même modus operandi, par une prise de contact lors de conférences, suivie d’échanges via les réseaux sociaux puis de contact physique avec agression sexuelle ou viol dans une chambre d’hôtel. Selon la plaignante, les rapports sexuels ont également été violents comme ceux rapportés par les premières plaignantes.
Il va être compliqué pour la secte ramadanienne de trouver un lien direct entre cette énième plaignante et Caroline Fourest ! Quoique leur imagination aussi féconde que morbide pourra toujours leur venir en aide et leur ménager une porte de sortie, en accusant cette femme d’appartenir aux services secrets ou on ne sait quelle autre organisation occulte, qui comploteraient contre les intérêts de leur gourou. Une chose est certaine, il va falloir mettre encore une fois la main à la poche pour assurer la défense de Monsieur Tariq Ramadan et pouvoir payer les honoraires exorbitants de son avocat islamophobe, Me Marc Bonnant…
Pour le moment, laissons la justice faire son travail, laissons-la enquêter et établir la vérité sur cette affaire et sur les nombreuses autres plaintes. Le comportement très violent des sectateurs de Monsieur Tariq Ramadan sur les réseaux sociaux, ne lui rend pas service du tout et ne fait que l’enfoncer et rendre encore plus difficile sa défense.
Une plainte pour viol vise Tariq Ramadan à Genève
Enquête – Une Suissesse accuse l’islamologue de l’avoir séquestrée et violée en 2008 dans un hôtel genevois. Elle a déposé plainte auprès du Ministère public de Genève.Les dénonciations s’accumulent contre le célèbre islamologue controversé, Tariq Ramadan, 55 ans. Après trois plaintes pour viol le visant en France, une quatrième aux États-Unis pour agression sexuelle, une cinquième surgit en Suisse. Elle a été déposée ce vendredi auprès du Ministère public de Genève, dans sa ville natale. Une Suissesse l’accuse de séquestration, contrainte sexuelle et viol avec la circonstance aggravante de la cruauté. L’agression de plusieurs heures se serait produite en 2008, soit avant les quatre autres. Le témoignage de cette femme, âgée d’une quarantaine d’années à l’époque, est retranscrit de manière détaillée dans un document de 13 pages que 24 heures a pu consulter.
Brigitte – appelons-la ainsi – retrace le chemin qui l’a conduite jusqu’à Tariq Ramadan. Confrontée à des difficultés familiales, cette femme s’intéresse à celui qui a grandi près de chez elle avant de devenir une figure de l’islam. Musulmane convertie, elle appréciait ses positions sur un « islam non clanique et non patriarcal », croyait-elle à l’époque, mais aussi son « côté antisystème, tiers-mondiste et humaniste ». Cet engagement a d’ailleurs valu à Tariq Ramadan des soutiens politiques dans la Cité de Calvin pendant des années.
Dans un hôtel genevois
Brigitte le rencontre pour la première fois lors d’une dédicace à Genève, puis assiste peu après, en septembre 2008, à l’une de ses conférences où il lui transmet sa carte de visite. Elle affirme correspondre ensuite avec lui par le biais de Facebook et MSN, l’ancêtre de Messenger. « Il se montrait parfois taquin, pouvant ainsi me traiter par exemple de « coquine », et j’étais séduite », reconnaît-elle, dans le document.
Quelques semaines plus tard, elle souhaite assister à une autre conférence qu’il donne à Genève, mais l’événement est privé. L’intellectuel lui propose alors « d’aller boire un café ». L’occasion de bénéficier d’une synthèse, pense-t-elle. Le jour venu, le 28 octobre, fatiguée, elle renonce à l’idée. Pourtant, il l’appelle vers 19 h 15, insiste et lui demande de le rejoindre dans un hôtel de la Rive droite, à Genève. Sur place, il lui fait savoir qu’il l’attend dans sa chambre. Elle refuse de monter et le retrouve dans une salle de dîner. Au cours de cet échange « cordial », discutant de connaissances en commun, une remarque l’étonne : « Il m’a indiqué avoir de sérieuses raisons de penser que j’étais des RG. » L’abréviation des Renseignements généraux français, ces années-là.
Par la suite, son interlocuteur réclame au réceptionniste un fer et une planche à repasser, en prévision d’une émission de télévision le lendemain. Brigitte l’aide à monter le matériel dans sa chambre. Passé la porte, tout bascule très vite. « M. Ramadan s’est baissé pour brancher ou débrancher un appareil. Je me trouvais alors derrière lui (…). Au moment où il s’est redressé, son visage s’était transformé. Il m’a alors basculée sur le lit (…) et est tombé sur moi. Je lui ai immédiatement demandé d’arrêter. »
Elle a fait la morte
La panique l’envahit. « Je n’ai pas crié, de peur qu’il me frappe. Il s’est mis à m’insulter (…) J’ai eu peur de mourir. J’étais terrifiée et paralysée.» Durant des heures, raconte-t-elle, Tariq Ramadan l’a contrainte à des actes sexuels. Elle dit s’être débattue. Ces mots restent gravés dans sa mémoire : « Il me disait qu’il y avait deux catégories de femmes qui refusaient d’embrasser : les prostituées et les espionnes. Il m’a alors redemandé si j’étais des RG. » Elle précise avoir reçu des gifles à plusieurs reprises. Pétrifiée, elle n’a pas osé appeler au secours, allant jusqu’à faire la morte. « J’avais l’espoir qu’il s’endorme pour pouvoir m’enfuir. »
Cette nuit-là, son téléphone n’a pas arrêté de biper. « Chaque fois que je tendais la main vers mon portable, il m’attrapait la main et me disait : « Occupe-toi de ton homme ! » Elle n’a pu quitter la chambre que vers 6 h 30, ayant eu une occasion de s’enfuir. Sous le choc après cette nuit blanche, Brigitte a songé à porter plainte, avant de se raviser, par peur. Elle a préféré se confier quelques jours plus tard à une journaliste romande connaissant l’intellectuel. Ce dernier l’a appris, affirme-t-elle, et a très mal réagi. Brigitte a continué à correspondre quelque temps avec lui, « dans l’espoir de comprendre son geste, dans l’espoir qu’il s’excuse ». Il continuait à lui dire qu’elle était des RG et qu’elle l’avait détruit.
La plaignante dit garder encore des séquelles psychologiques de l’agression. Pendant toutes ces années, elle a pris soin de conserver, parmi d’autres éléments, des copies d’écran, attestant selon elle qu’il était bien son interlocuteur. Pourquoi agit-elle maintenant, plusieurs mois après des révélations successives dans les médias, dont celles d’anciennes élèves genevoises du professeur Tariq Ramadan ? Sa motivation est née du courage des autres victimes qui se sont exprimées, indique-t-elle dans le document.
Contactée, la Suissesse tient à garder le silence et requiert le strict respect de son anonymat. Son avocat genevois, Me Romain Jordan, confirme le dépôt d’une plainte pénale, sans faire aucun autre commentaire à ce stade.
Quelles seront les prochaines étapes de la procédure ? Le Ministère public genevois devra inévitablement entendre Tariq Ramadan. L’entraide judiciaire internationale pourrait logiquement être sollicitée. Et il appartiendra également à la justice française de se positionner par rapport à ces nouveaux éléments. Brigitte n’a jusqu’ici pas témoigné dans le cadre de cette enquête…