Elles sont marrantes ces sociétés occidentales richissimes, autoproclamées civilisées, donneuses de leçons et moralisatrices, qui sont incapables d’héberger dignement leurs propres citoyens miséreux. Au lieu d’organiser un hébergement digne de ce nom, les municipalités préfèrent investir de l’argent dans du mobilier urbain agressif qui empêche précisément les SDF de s’asseoir ou de s’allonger. Bien sûr, on vous dira que l’argent manque, que tout ceci coûte très cher. Pourtant, des centaines de millions d’euros seront débloqués pour des vaccinations supplémentaires inutiles et dangereuses alors que l’on va laisser des êtres humains vivre dans la rue dans des conditions déplorables. Ces conditions des plus lamentables les exposent aux risques de maladies graves ou tout simplement à la mort par hypothermie.
Ainsi, la question qui se pose est simple, comment les autorités politiques font-elles leurs choix ?! La réponse est très simple, si l’argent sert à goinfrer les multinationales, c’est banco, sinon les caisses sont vides.
Jets d’eau, picots, accoudoirs, plans inclinés, rochers… tous ces dispositifs anti-SDF pullulent dans les villes et passeraient presque inaperçus aux yeux des badauds. La fondation Abbé Pierre a décidé de dénoncer cette aberration à travers une campagne efficace et engageante.
Chasser les SDF de l’espace public : voilà à quoi servent ces dispositifs honteux qui se multiplient dans les villes de France en prenant différentes formes. On les remarque dans les halls d’immeubles, les quais de métro, les parcs, les devantures des magasins…et même les parkings : rue de Rivoli, un propriétaire de parking a mis en place des jets d’eau qui se déclenchent automatiquement lorsque quelqu’un s’y installe…