Les banksters financent le terrorisme en fermant les yeux sur des transactions suspectes afin de se faire de l’argent. Comme sanction, le système leur inflige des amendes ridicules qu’ils peuvent payer largement ! Ils sont très précis lorsqu’il s’agit de facturer des agios à un client qui a légèrement dépassé le découvert autorisé, très efficaces pour facturer des services absurdes qui devraient êtres gratuits… mais dès qu’il est question de millions d’euros du terrorisme, ils deviennent aveugles et incompétents. Si vous déposez plus de 3000 € sur votre compte, Tracfin est alerté mais si vous amenez 5 millions aux origines douteuses, ça passe !
De plus, vu qu’il n’y a jamais de peine de prison prononcée – on se demande bien pourquoi ! – ils peuvent continuer leurs magouilles tranquillement et récidiver encore et encore…
La banque est sanctionnée pour la défaillance de son système de lutte anti-blanchiment avec des insuffisances dans le signalement de comptes clients suspects.
De l’argent ayant pu servir à financer le terrorisme.
Après l’amende de 10 millions d’euros contre BNP Paribas le mois dernier, au tour de la Société générale d’être frappée ce vendredi 21 juillet d’une sanction financière à hauteur de 5 millions d’euros, selon les informations des Échos. Comme sa concurrente, la Société générale se fait taper sur les doigts par l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR) pour les failles de son système de contrôle du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme.
Tracfin, organisme d’État chargé de traquer l’argent des organisations terroristes, a jugé que les délais de signalements aux autorités des comptes clients suspects à la Société générale étaient trop importants.
De plus, relève l’organisme, “quelques opérations qui auraient dû être portées à la connaissance de Tracfin ne l’ont pas été”.
Des reproches semblables à ceux adressés à BNP Paribas. Alors pourquoi l’amende est-elle deux fois moindre ? Tracfin a tenu à signaler que les pratiques de signalement de “la Générale” étaient “globalement satisfaisantes”.
L’ACPR mène une activité de plus en plus intense ces derniers mois. En 2016, le montant total des amendes atteignait un peu moins de 7 millions d’euros, observe Les Echos. En deux amendes contre BNP et la Société Générale, l’ACPR a donc multiplié par deux son score. Au début du mois, la caisse vendéenne du Crédit agricole s’était également vu infliger une amende de 2 millions d’euros pour […]
Youness Rhounna – Marianne