Voici une des contradictions, extraordinaire, des autorités françaises concernant l’islam et les musulmans. elles passent leur temps avec les médias à crier au scandale des prières de rues, aux salles de prières intégristes incontrôlables… mais dès que les musulmans se réunissent pour construire de beaux édifices, des mosquées dignes de ce nom ayant pignon sur rue, elles font tout pour les en empêcher à l’instar de la municipalité phocéenne et des magouilles illégales et délictuelles de Monsieur Salah Bariki, conseiller au culte de Jean-Claude Gaudin.
Nous ne pouvons que nous féliciter de cette décision de justice, tout en dénonçant avec détermination et âpreté les magouilles de David Rachline, maire frontiste de Fréjus et sénateur du Var.
La mosquée de Fréjus (Var) ne sera pas démolie.
La cour d’appel d’Aix-en-Provence a décidé de ne pas ordonner de destruction, mardi 21 mars. L’édifice de 1 500 m2, qui peut accueillir jusqu’à 700 fidèles, a été ouvert en janvier 2016 malgré l’opposition farouche du sénateur-maire Front national, David Rachline. Ce lieu de culte est depuis en sursis.
La question portait sur les permis de construire, le permis initial d’avril 2011 et un permis modificatif de 2013, délivrés dans des conditions contestées. Malgré plusieurs décisions de justice déclarant irréguliers ou illégaux ces permis délivrés par l’ancienne municipalité Les Républicains, la mosquée a toujours échappé à une démolition.
Des permis délivrés dans des conditions contestées
La cour d’appel d’Aix-en-Provence n’a pas retenu les infractions relatives aux permis de conduire, dont le tribunal de Draguignan avait estimé qu’ils avaient été obtenus frauduleusement grâce à la mairie. Les juges ont simplement estimé que la construction de la mosquée n’avait pas respecté les obligations du plan de protection des risques d’inondation (PPRI) et qu’il n’était pas nécessaire pour autant de détruire le bâtiment.
L’association musulmane qui gère la mosquée, son président et l’ancien maire (LR) Elie Brun, qui avait accordé les permis de construire litigieux, ont été condamnés à des peines de 5 000 à 20 000 euros d’amende, nettement moins élevées qu’en première instance.
En février 2016, en effet, le tribunal correctionnel de Draguignan avait condamné l’association El-Fath et son président Driss Maaroufi à 15 000 euros d’amende. Elie Brun avait été condamné à une peine d’emprisonnement de 18 mois avec sursis et une interdiction d’exercer une fonction publique.
France TV Info / AFP