Le seul et unique scandale concernant la Française des jeux c’est le fait que l’État organise le pillage et la destruction de son propre peuple en autorisant la fabrication industrielle de ludopathes. C’est la seule chose qui soit grave et scandaleuse. C’est comme si l’État avait le monopole de l’héroïne ou gérait une chaîne de maisons closes. C’est déjà un peu le cas puisque l’argent de la prostitution, de l’escroquerie de la voyance… est imposé par le fisc et donc se retrouve dans le trésor public. Ainsi, l’État se rend complice de l’esclavagisme des femmes qui se prostituent ! C’est complètement fou et je pense que c’est unique dans l’histoire humaine.
On peut rappeler également ici que les rouleaux de grattage de la Française des jeux sont trafiqués et ceci a été prouvé. Monsieur Robert Riblet a écrit un ouvrage très intéressant sur la question que nous vous invitons à lire : 100% des perdants ont tenté leur chance : L’affaire des jeux de grattage. C’est donc une double escroquerie qui sera privatisée ! Ainsi, on ne peut pas crier au scandale de la privatisation car on serait en retard de 2 autres scandales…
https://www.youtube.com/watch?v=ctk4q5dcj04
Excusez la grossièreté du propos mais la vidéo est parlante :
Les planètes n’ont jamais été aussi alignées.
De la direction du Trésor, à celle du Budget, de Matignon à l’Élysée et de Le Maire à Darmanin, l’idée d’une privatisation partielle du capital de la Française de Jeux réunit un parfait consensus. Ce qui n’était pas le cas sous la précédente mandature où Christian Eckert, ministre du Budget avait mis son veto, plus pour s’opposer frontalement à Macron qu’autre chose. L’État conservera le contrôle de cette grande maison façon de garantir la notion de jeu responsable et de lutte contre l’addiction. Il s’agit aussi de ne pas déstabiliser dans cette future opération les associations minoritaires, comme les Gueules Cassées, historiques du Loto, qui au total rassemblent 20% du capital.
Surtout, la FDJ continuera à être un partenaire stratégique de l’Etat lui apportant environ 3,2 milliards d’euros par an, soit 1% du budget de l’Etat, grâce à la taxe sur les jeux. Seuls les 150 millions d’euros de dividendes seront rognés par cette opération. A ce jour aucune banque d’affaires n’a été mandatée mais Lazard qui avait déjà travaillé sur la question sous Sarkozy pourrait bien emporter une partie du dossier. Le calendrier n’est pas fixé mais d’aucuns évoquent une opération menée au deuxième semestre 2018.
Estimée à 2 milliards d’euros en 2014
Le management de la maison emmenée par Stephane Pallez appuie à fond sur l’idée d’une ouverture de capital capable aussi d’accompagner la croissance de la Française des Jeux. Stéphane Pallez connait bien le processus de privatisation puisqu’elle a géré celle de France Telecom comme directrice financière à l’époque. En 2014, un premier schéma de cession de 20% du capital avait été étudié valorisant l’entreprise autour de 2 milliards d’euros. Une valorisation forcément revue à la hausse aujourd’hui car les comptes n’ont cessé de s’améliorer. Depuis deux ans, Stéphane Pallez, qui a lancé un vaste plan de digitalisation de FDJ, a fait gagner 1,3 milliard d’euros supplémentaire au […]
Thiébault Dromard – Challenges