Il y a tellement de choses à dire sur cette pratique que ça nécessiterait une centaine de pages. Il serait d’abord intéressant de se demander pourquoi il y a tant de PMA en France, en d’autres termes, le taux de stérilité des couples est en train d’exploser et au lieu d’essayer de comprendre pourquoi, les autorités font semblant de combattre les inégalités en légalisant la PMA au profit des femmes célibataires et aux couples de lesbiennes ! On en a déjà parlé ici à de nombreuses reprises, les techniques de conservation des spermatozoïdes altèrent leur ADN, ce qui cause des malformations vasculaires et pulmonaires importantes chez les enfants nés de PMA, ce sont les résultats de travaux du professeur Urs Scherrer. Là aussi, personne n’en parle.
Mais là où ça se corse et que cela devient vraiment n’importe quoi, c’est quand le gouvernement actuel veut légaliser cette pratique et en faire rembourser le coût par l’assurance “maladie”. Sauf que ce n’est absolument pas une maladie concernant les femmes célibataires et les couples de lesbiennes puisque elles ne souffrent pas de stérilité, mais sont dans l’impossibilité physique et biologique de se reproduire seules sans partenaire masculin. On ne va pas parler ici de l’intérêt de l’enfant, l’existence de ce dernier est totalement niée par le lobby LGBT, Il s’est transformé en simple objet censé générer un bonheur égoïste, un caprice ou en quelque sorte, une espèce de peluche que l’on se doit de posséder pour faire comme les autres. On parle ici du principe même de la sécurité sociale et de l’assurance-maladie d’autant que le trou de la sécu est gigantesque et que celle-ci se refuse à rembourser correctement des actes médicaux indispensables à la santé des patients (on peut parler ici par exemple des soins dentaires qui sont très mal remboursés, voire pas du tout, alors que les besoins des patients sont légitimes). On peut parler aussi du défaut de remboursement d’une quantité importante de médicaments sans oublier les quelques centimes de franchise non remboursée par boîte de médicaments. Bref, alors que le personnel de santé souffre de burnout à cause des réductions budgétaires dans les hôpitaux, faisant exploser le taux d’infections nosocomiales, pour des raisons idéologiques pures, le gouvernement veut rembourser un acte de confort, un caprice qui n’a absolument rien à faire dans les grilles de cotation de la sécurité sociale.
Alors que la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, dans le cadre de la révision de la loi bioéthique, retour sur les règles et enjeux actuels de la PMA en France
Qu’est ce que la PMA ?
Le grand public parle de PMA pour procréation médicalement assistée tandis que les médecins utilisent plutôt l’acronyme AMP pour assistance médicale à la procréation. Les deux termes désignent la même chose, à savoir les techniques médicales consistant à manipuler spermatozoïdes et/ou ovules pour aboutir à une fécondation et aider un couple infertile ou une femme à avoir un enfant. La PMA comprend l’insémination artificielle qui consiste à introduire artificiellement le sperme du conjoint ou d’un donneur au niveau du col de l’utérus ou dans la cavité utérine de la femme pour aboutir à la fécondation d’un ovule. Elle comprend aussi la fécondation in vitro (FIV) qui consiste à recueillir ovules et spermatozoïdes, à procéder à une fécondation artificielle pour ensuite à introduire le(s) embryon(s) obtenu(s) dans l’utérus de la femme.
Combien de PMA en France ?
L’Agence de la biomédecine, l’organisme public qui gère la PMA en France, a recensé pour l’année 2015 145.255 “tentatives” de PMA dont 97% réalisées avec les spermatozoïdes et ovules des deux membres du couple. Les enfants conçus après PMA ont représenté 3,1% des enfants nés en 2015, soit 24.839 enfants, d’après des calculs de l’Agence basés sur des chiffres Insee. Un nouveau-né sur 32 est issu d’une PMA.
Qui peut bénéficier d’une PMA ?
En France, la PMA est jusqu’à présent réservée aux couples composés d’un homme et d’une femme “en âge de procréer” et qui souffrent d’une infertilité médicalement constatée ou bien qui risquent de transmettre une maladie grave à l’enfant. Il n’y a pas d’âge limite clairement fixé pour bénéficier d’une PMA mais l’assurance maladie prend en charge (à 100%) la PMA à condition que la femme n’ait pas dépassé les 43 ans. En juin 2017, un organe consultatif de l’Agence de la biomédecine s’était prononcé pour la fixation d’un âge limite précis, de 43 ans pour les femmes et de 60 ans pour les hommes. Cela mettrait fin au flou qui entoure la notion “en âge de procréer” et faciliterait la décision des médecins.
Que prévoit le gouvernement ?
Dans son programme électoral, Emmanuel Macron s’était déclaré “favorable à l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples de femmes“. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) s’est prononcé en juin pour l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. Cet avis était attendu par le gouvernement pour avancer sur ce dossier. La secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a donc annoncé mardi 12 septembre 2018 que l’ouverture à toutes les femmes serait proposée en 2018 dans le cadre d’une révision de la loi bioéthique. Plusieurs pays en Europe autorisent la PMA pour les couples de même sexe, en particulier la Belgique et l’Espagne, deux pays souvent choisis par les Françaises ne pouvant bénéficier de PMA en France.
Et la GPA ?
Souvent associée au débat sur la PMA, la gestation pour autrui (GPA), à savoir le fait d’avoir recours à une “mère porteuse” qui mettra au monde un enfant pour le compte d’un couple tiers, est interdite en France. Parallèlement, une femme ne peut bénéficier en France d’un “double don de gamètes”, à savoir l’implantation d’embryons issus d’une […]
Sciences et Avenir / AFP
PMA : l’insémination artificielle crée des perturbations génétiques chez les enfants !