Très curieux espion britannique qui balance ainsi un dossier explosif à 10 jours de l’investiture de D. Trump. On peut s’attendre à n’importe quoi maintenant que ce dégénéré illettré a été élu aux USA, tout est possible. Quant à la véracité des accusations, il est évident que ça n’a rien d’extraordinaire puisque les orgies et autres joyeusetés sexuelles sont le pain quotidien de nos politiciens corrompus décadents. Est-il utile d’établir, ici, une liste des scandales de ces dernières années : DSK, F. Mitterrand et ses “gosses” prostitués en Thaïlande, D. Baupin, Anthony Weiner le mari de la conseillère de Hillary Clinton, Bill Clinton, les orgies pédophiles du milliardaire Jeffrey Epstein, l’affaire dite du Coral, Mark Foley et ses sextos gay, Eliot Spitzer et ses prostituées de luxe à 80.000 $, Berlusconi et son bunga bunga, Moshe Katsav le président violeur israhellien, P. Balkany et sa drague lourde, le prince britannique Andrew et sa drôle d’affaire de viol et sa proximité avec J. Epstein,… Bref, une pratique assez commune pour cette élite décadente sataniste en fin de course.
Les mémos qui ont provoqué un émoi mondial auraient été rédigés par un ancien espion britannique. Il s’était aussi distingué dans le dossier de la corruption au sein de la FIFA
Hotel Baur au Lac, à Zurich, le 27 mai 2015. Sept responsables de la FIFA, qui devaient participer au congrès annuel de la Fédération du football, sont arrêtés au petit matin, à la demande des autorités judiciaires américaines, en vue de leur possible extradition aux Etats-Unis. Mardi 10 janvier 2017 : un rapport explosif, sorti d’on ne sait où, met en cause frontalement le prochain président américain, Donald Trump, en détaillant ses prétendues frasques sexuelles en Russie et les contacts qu’auraient entretenus plusieurs membres de son équipe avec l’entourage de Vladimir Poutine.
Le lien entre ces deux événements ? Tous deux seraient, en partie, le fruit du travail d’un même auteur, un ancien officier des renseignements britanniques qui a longtemps travaillé pour le MI6, l’équivalent britannique de la CIA, avant de se mettre à son compte en 2009. Il s’appelle Christopher Steele.
La traque est ouverte. En poste notamment à Moscou et à Paris dans les années 90, l’ancien officier du renseignement – qui, plus qu’un agent secret, était lui-même responsable d’une série d’agents – s’est évanoui dans la nature, en apprenant que son nom allait être dévoilé incessamment. Parti de chez lui, il a confié ses chats à un voisin. Et au centre de Londres, pas loin de Buckingham Palace, les journalistes ont fait le pied de grue toute la journée de jeudi devant le siège de la firme Orbis Business Intelligence Ltd, dont Christopher Steele est l’un des deux directeurs.
Selon ce que croit savoir l’agence Reuters, les agents du FBI américain avaient précisément été impressionnés par le travail d’Orbis dans l’affaire de corruption qui a ébranlé la FIFA. Alors qu’il venait de démarrer dans le privé, Steele avait décroché un contrat avec la fédération britannique de football, qui rêvait d’organiser la coupe du monde en 2018. Ce serait la solidité des éléments obtenus dans ce cadre par Steele et ses collaborateurs qui expliquerait la suite: l’étonnant crédit qu’accordent aujourd’hui les espions américains aux affirmations – non vérifiées – contenues dans les mémos du Britannique à propos de Donald Trump.
Représailles russes
À tel point qu’un résumé de ce dossier concocté par Orbis a pu se retrouver, vendredi dernier, devant les yeux de Donald Trump, de Barack Obama et de quelques membres de leur équipe respective. C’est d’ailleurs parmi eux que se trouve sans doute l’auteur de la « fuite » qui a ensuite amené ce rapport à connaître une notoriété mondiale en l’espace d’un clin d’œil.
Agé de 53 ans, père de quatre enfants, Christopher Steele serait aujourd’hui « terrifié pour sa sécurité », craignant de possibles représailles russes, assurait un de ses proches dans la presse britannique. Au sein du MI6, Steele aurait en réalité progressivement assuré le poste de responsable du bureau Russie. C’est à travers les contacts noués à la fin de l’Union soviétique, et plus particulièrement parmi les oligarques qui ont fleuri à cette époque, que l’ancien agent aurait étoffé son réseau au fil des décennies, même si son passé d’espion lui fermait depuis longtemps les portes de la Russie de Vladimir Poutine, lui-même un ancien espion du KGB.
C’est donc naturellement vers Orbis que se seraient dirigés ceux qui voulaient mettre en relief les relations de Donald Trump avec la Russie. De qui s’agit-il ? Des médias américains évoquent comme intermédiaire une autre firme de renseignements, basée à Washington et fondée principalement par d’anciens journalistes spécialisés et des ex-responsables du renseignement, Fusion-GPS. Le commanditaire ultime reste obscur, mais les soupçons semblent se centrer désormais sur l’entourage de Jeb Bush, le frère de l’ancien président George Bush et rival républicain malheureux de Donald Trump. Lorsque la bataille des primaires a été perdue pour lui (beaucoup plus vite que prévu…), Fusion-GPS aurait cherché d’autres commanditaires intéressés. Il les a trouvés du côté de sympathisants démocrates.
Au fil de la rédaction de ses mémos sur Donald Trump, l’année dernière, Christopher Steele aurait pour sa part approché certains de ses anciens collègues. En novembre dernier, c’est par le biais d’un ancien ambassadeur britannique que l’existence du rapport serait parvenue aux oreilles du sénateur John McCain, qui s’est profilé comme l’un des plus farouches adversaires de Trump au sein du camp républicain. Le sénateur a voulu en savoir plus. Et, raconte The Guardian, c’est dans une ambiance digne d’un polar qu’une rencontre secrète a été organisée dans un aéroport européen, afin de vérifier la crédibilité des allégations avancées dans ces mémos. L’exercice a convaincu le sénateur, qui a fait suivre le dossier vers le bureau du directeur du FBI, James Comey.
Mercredi, alors que la tempête s’approchait de Christopher Steele, le gouvernement de Londres avait émis ce que les Britanniques appellent un «D-notice», enjoignant les médias à ne pas divulguer le nom de l’ancien espion britannique. Mais les médias américains n’ont pas tardé à ouvrir la digue. Dans le même temps, Donald Trump qualifiait ces mémos de tissu de […]
Le Temps [Suisse]