“L’Allemagne paiera”
Le mot, datant de 1919, était connu, et il l’est moins de nos nouveaux maîtres d’histoire, mais reste significatif de la cupidité des prétendues élites européennes voulant vider les poches trop pleines, à leurs yeux, malgré l’orage de la crise formée outre-Atlantique, du “grand Michel” allemand, comme on désigne le pays où Voltaire fit naître le perspicace Candide affrontant les malheurs du monde, mais toujours fidèle à sa chère aristocrate paysanne Cunégonde, fût-elle marquée par la vérole : il est du ministre des finances du frère maçon vendéen laïque et époux d’une américaine, Georges Clémenceau, Klotz ministre de ses finances et ensuite compromis dans un grosse escroquerie, du genre de celles qui mûrissent sur cet arbre de la liberté planté par l’ancienne fraternité révolutionnaire française, et aux fruits bien mûrs et très vite pourris, comparables à ceux d’autres fraternités essaimées dans le monde ! On y repense en lisant la proposition de certains Romains, comme on devrait dire, ou roumliotes, plus brièvement roms qui prétendent que les Allemands leur auraient volé de l’or ensuite enfoui — tous les chemins mènent à Rome ! — dans les caves du Vatican ! Tout est possible, car chacun sait que très vite l’Histoire, comme les dires d’une vieille coquette, non seulement se lit mais s’écrit aussi comme un roman, surtout soixante-dix ans après les faits, ce qui dépasse celui, si populaire, d’Alexandre Dumas qui était une suite à ses “Trois Mousquetaires” et intitulé “Vingt ans après” !
Ces mentions justifient bien un bon geste charitable, en souvenir de ces prolétaires, pour prix du sang !
Loin de nous d’oser nous aventurer sur ce terrain des recherches historiques ou judiciaires, dans cette forêt broussailleuse de faits où les clôtures sont nombreuses et les gardes forestiers très pointilleux sur l’obligation faite aux promeneurs solitaires, sous peine d’amendes, de devoir rester sur des pistes tracées. Mais nous apprenons que si les démarcheurs tchèques viennent d’obtenir, il y a peu, des réparations modestes pour les quelques survivants de l’ethnie roumliote d’un grand conflit mondial dont la conclusion devait apporter la paix et, de fait, ouvrit une ère atomique réalisant la plus grande concentration d’explosifs capable de faire sauter la planète, les héros préférés de la grande fraternité occidentale que sont “nos” amis serbes, piliers de la Révolution mondiale et détonateurs en Bosnie, de la Première Guerre qui fut justement une Révolution générale, viennent de mettre au premier plan, quelques noms de Roms illustrés dans cette voie de la reconstitution de la Yougoslavie dont il est de bon ton, dans tous les milieux, y compris de la “dissidence” bon chic bon genre, de regretter la disparition, après qu’elle ait fait passer de vie à trépas combien de milliers de Chrétiens et de Musulmans, tous nostalgiques de la paix autrichienne ayant contribué à fleurir la région, avant la premier conflit mondial ! Fini en effet le temps où l’Autriche-Hongrie et ses fonctionnaires majoritairement tchèques administraient un pays christiano-musulman, la Bosnie, embellissant Sarajevo et y élevant ses plus solides monuments, à la demande du Calife ou Sultan de Constantinople demeuré, avec l’acceptation impériale autrichienne, le maître théorique et spirituel des lieux ! Enseigne-t-on ce fait à ceux qui ne tolèrent l’Islamité que si elle n’offre périodiquement, comme ce fut le cas depuis nos guerres italiennes napoléoniennes anti-autrichiennes de 1859, que de la chair à canon pour les grands conflits ou, dans les années 70, de la main d’œuvre bon marché pour calmer l’arrogance des syndicats communistes, anarchistes ou apparentés conduisant, sous pression outre-Atlantique plus que véritablement soviétique, nos entreprises à la faillite ?
Heureusement, à cet égard, qu’existent, comme en Syrie, des ONG qui seraient affiliées, disent les impertinents, à la NED, au New Endowment for Democracy que chérit Madame Clinton — et pourquoi pas ? –, et l’une d’elle rappelle au “grand Michel” d’Outre Rhin, l’existence de nombreux militants haut gradés de la Yougoslavie tyrannique et islamicide : ainsi en est-il de ce proche, — insiste à le dire M.Popovic directeur de certaine ONG occupée de cette réclamation –, de Tito et militant ou héros dans la terminologie communiste qui présida, le premier, l’Union romani internationale, Slobodan Berberski. S’y ajoute un certain Bozidar Katic Kale le courrier de Kota Popovic commandant de la “Première Division prolétarienne des Partisans Yougoslaves”. Ces mentions justifient bien un bon geste charitable, en souvenir de ces prolétaires, pour prix du sang !