Il y a les harkis, ceux qui ont trahi en temps de guerre et de mort et il y a ceux qui trahissent en temps de paix, de liberté et d’aisance ! Quels sont les pires d’entre eux, à votre avis ? Se prévaloir du soutien de la revue de Botul, La règle du jeu, revient à afficher et revendiquer la pire des alliances, mais cela ne pouvait qu’advenir, puisque le philosophe le plus stupide de France, fait alliance avec l’âne bâté de la Kabylie.
Il faut bien savoir que le pouvoir en Algérie est entre les mains de nombreux Kabyles traîtres, corrompus, lâches qui n’ont rien à envier en matière de médiocrité à leurs compatriotes arabes. La profonde bêtise qui les caractérise est la denrée la mieux partagée entre toutes les ethnies. On peut commencer à citer ici les généraux kabyles et autres membres de la junte au pouvoir mais à quoi bon car tout ceci n’a aucune réalité sur le terrain si ce n’est diviser pour mieux régner, affaiblir pour mieux contrôler.
S’il est tout à fait légitime de condamner véhémentement le meurtre de sang-froid de pas moins de 126 à 128 civils kabyles par des gendarmes en 2001, il faut avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître qu’il n’y a pas eu de mort en 1980. Au Printemps berbère de 1980, il y a eu de nombreux blessés et de nombreuses arrestations. Il n’y a donc aucune commune mesure entre la répression subie en 1980 sous Chadli Benjedid et celle de 2001, sous Abdelaziz Bouteflika.
Il faut rappeler que le Printemps de 1980 est né au lendemain de l’interdiction d’une banale conférence sur la poésie berbère ancienne que devait animer le regretté Mouloud Mammeri (Paix à son âme) à Tizi-Ouzou. La responsabilité incombe au wali d’alors qui a prononcé cette interdiction stupide, tombant ainsi lui-même dans l’autocensure. Si la conférence avait été autorisée, il ne se serait rien passé. Et c’est ainsi que bêtement, la tension a toujours été maintenue en Kabylie, en tournant le dos à toutes les revendications identitaires et culturelles. Et dire que des conférences ont failli être interdites cette fois-ci encore, n’était-ce l’ultime lueur de lucidité des responsables locaux !
Ultime conseil à Botul : ne fais pas trop le malin avec l’Algérie, car l’Algérie n’est pas la Libye…
D’ailleurs, il faut savoir que cette revendication est loin d’être nouvelle et qu’elle remonte à 1949, année au cours de laquelle le Comité fédéral de France du MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques) avait affirmé avec force et conviction, l’identité amazighe de l’Algérie comme étant l’une de ses composantes essentielles. Parmi les chefs de file de ce mouvement, citons Rachid Ali Yahia. Cette position était contraire à la ligne politique du parti qui prônait l’identité arabe exclusive, C’est ce qui poussa son président, Messali Hadj, à réagir en excluant des rangs du parti MTLD les contestataires. Cet ostracisme fit qu’en Kabylie, Bennaï Ouali, Saïd Oubouzar, Amar Ould Hamouda, Ferhat Ali et de nombreux autres militants, donneront corps à ce qu’il est convenu d’appeler le mouvement berbériste.
Mais ce qu’il importe de savoir, c’est qu’à aucun moment, ces pionniers n’avaient en tête une quelconque partition du pays. D’ailleurs, cinq années plus tard, la guerre d’indépendance éclata et tous les frontistes (FLN, Front de Libération Nationale historique) ont mis en veilleuse cette revendication, ne consacrant leurs efforts qu’au resserrement des liens unissant tous les Algériens et à la lutte pour la liberté et l’indépendance nationale.
Avec le recul, on constate que toutes les revendications justes et légitimes finissent par être reconnues, hélas longtemps après leur expression première et souvent au prix de déchirements sanglants. C’est la raison pour laquelle, les Algériens doivent se prémunir des faux problèmes qui ne font que retarder leur développement. L’Algérie est amazighe, musulmane et arabe. C’est une vérité historique incontestable et les responsables politiques algériens doivent prendre appui sur ce trépied identitaire, pour aller de l’avant et construire une société solide, à même de résister à tous les aléas d’un mondialisme plus que jamais destructeur.
Rien de bon ne peut venir d’une alliance avec un criminel de guerre comme BHL, le destructeur de la Libye. Ferhat Mehenni est allé trop loin dans la compromission, notamment avec l’entité sioniste criminelle. L’Algérie est une et indivisible et la Kabylie a toujours été le bastion de la résistance contre tout ennemi, d’où qu’il vienne et quel qu’il soit. Notons pour être juste, que les responsables actuels ont eux aussi tissé des liens avec les sionistes.
Pour revenir à cette manifestation, il convient de rappeler aux lecteurs que ces gens, présidés par une chanteuse (sic), ne représentent que leur propre personne et qu’ils sont au nombre de 200 à tout casser, dans Paris. Tout ceci n’est que subversion grossière. Les Kabyles dans leur écrasante majorité, ne tomberont jamais dans ce panneau ridicule et défendront leur Algérie jusqu’à la dernière goutte de leur sang.
Ultime conseil à Botul : ne fais pas trop le malin avec l’Algérie, car l’Algérie n’est pas la Libye…
Des amis kabyles nous ont demandé de relayer l’appel du « Gouvernement provisoire kabyle » à manifester à Paris ce dimanche 17 avril. Nous le faisons d’autant plus volontiers que les thèmes de la manifestation, tels qu’ils sont précisés dans le bref texte qu’ils nous ont adressé, nous paraissent légitimes. Quant à leur exigence d’une « société libre, ouverte, démocratique et laïque », malheureusement trop rare au Maghreb, elle ne peut que recevoir notre plein soutien.Nous reviendrons sur le combat que mènent les Kabyles, ce peuple sans État comme le sont les Kurdes, contre ce qu’ils nomment le « colonialisme algérien ». Pour se faire une idée de leurs mobilisations, en Algérie même ou en France, on peut regarder cette vidéo, qui, entre autres, montre la place des femmes dans les manifestations. La Rédaction
Les Kabyles de France appellent tous les Kabyles, leurs frères et sœurs amazighs ainsi que les amis de la Kabylie, à marcher pacifiquement ce dimanche 17 avril à partir de 14h, depuis la place de la Bastille à la place de la République, pour :– se souvenir et rendre hommage aux civils kabyles tués lors du printemps berbère de 1980,– se souvenir et rendre hommage aux 128 civils kabyles tués lors du printemps noir de 2001,– réclamer la fin des exactions commises par l’État algérien et ses relais à l’encontre de la population kabyle,– réclamer la libération des prisonniers politiques mozabites enfermés dans les geôles algériennes depuis 9 mois dans l’indifférence internationale générale…– réclamer une société libre, ouverte, démocratique et laïque,– appeler les organisations de défense des droits humains à s’intéresser à la question kabyle et plus généralement aux revendications des peuples amazighs d’Afrique du Nord, pris en étau entre des pouvoirs policiers répressifs et l’intégrisme islamiste.