Nous apprenons dans cet article que le prince saoudien Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud est associé dans le célèbre hôtel new-yorkais Plaza avec le fonds d’investissement Ashkenazy Acquisition Corporation dirigé par Ben Ashkenazy. Il avait racheté ses parts à Donald Trump en 1995. On vous laisse surfer sur le Web afin de voir qui est Ashkenazy Acquisition Corporation et ainsi apprécier leur très joli logo pyramidal. En dehors de cette association plus que litigieuse, on imagine que l’alcool et autres spiritueux vendus dans cet hôtel ne sont pas très halal ! Encore moins tout ce qui est charcuterie ! Nous n’allons pas parler du business de la prostitution et des call-girls de luxe ! D’autant que ce n’est pas le seul hôtel de luxe qu’il possède car on peut y ajouter le George V à Paris ou un autre palace londonien, Le Savoy. On imagine que ses participations dans la banque Citygroup ne peut qu’aggraver son cas, ceci étant la preuve qu’il pratique l’usure (investissement de 590 millions de $ en 1991).
Bref, ce prince saoudien prouve encore une fois qu’il n’a strictement rien à voir avec l’islam étant donné que ses revenus sont totalement illicites.
En difficulté financière, le principal actionnaire du mythique hôtel new-yorkais, Subrata Roy, se trouve dans l’obligation de vendre le bâtiment, qui pourrait valoir 560 millions de dollars.
Les autres actionnaires, eux, comptent bien faire de cet établissement un vrai concurrent pour les autres cinq étoiles de la ville. Vont-ils réussir à se mettre d’accord ?
Le Plaza Hotel est l’un de ces bâtiments mythiques de New York qui apparaissent régulièrement dans les films et séries. Situé à Manhattan, en face de Central Park, il a été construit en 1907 par l’architecte Henry Janeway Hardenbergh, et son style – entre le bloc et le château – dénote au milieu des gratte-ciel. Cet établissement, géré par Fraimont Hotels & Resorts, est, une nouvelle fois, au cœur d’un véritable bras de fer.
Subrata Roy, le fondateur du conglomérat Sahara India, est le principal actionnaire du Plaza. Et selon le Wall Street Journal, il tente de s’en débarrasser. Non pas par envie, mais par obligation. En effet, l’homme est aux prises avec la justice en Inde où il est accusé de ne pas payer ses fournisseurs. Pour rembourser ses dettes et échapper à la prison, il doit vendre certains biens. Il aurait même déjà missionné JLL Hotels and Hospitality Group pour lui trouver un repreneur. La vente du Plaza pourrait rapporter au total 560 millions de dollars, soit 475 millions d’euros.
Lui rendre sa splendeur
Les autres actionnaires n’ont, eux, pas envie de se séparer de cette pépite où la chambre la moins chère coûte 600 dollars la nuit. Le prince al-Waleed bin Talal d’Arabie saoudite – qui a racheté ses parts à Donald Trump en 1995 – et Ashkenazy Acquisition Corporation, une entreprise new-yorkaise, veulent rendre au Plaza Hotel sa splendeur d’antan en réalisant des travaux de rénovation. Ils veulent rivaliser avec les autres cinq étoiles de New York et rouvrir des parties fermées.
Ils bénéficient d’une priorité au rachat. À offre égale, ils remporteront la vente. Encore faut-il que les différentes parties tombent d’accord, dans un délai plutôt serré, puisque Subrata Roy doit répondre de ses actes devant la justice indienne. Quoi qu’il en soit, l’hôtel a beau être passé de mains en mains depuis 1988, Subrata Roy peine à s’en débarrasser depuis trois ans, plusieurs ventes ayant échoué.
Le futur repreneur doit savoir qu’il ne possèdera pas la totalité du bâtiment. En effet, la compagnie israélienne Elad, qui était propriétaire en 1995, a divisé une partie de l’hôtel en appartements dont certains ont été vendus et d’autres sont toujours détenus par prince al-Waleed bin Talal et son partenaire.