Le monde ne tourne vraiment pas rond autrement un pays vieux de 241 ans comme le Guatemala ne reconnaîtrait pas une vieille ville de 6000 ans comme capitale d’une entité criminelle vieille de 69 ans ! Reste plus maintenant à boycotter de la même manière le Guatemala et toutes ses exportations étant donnée la position que prend son actuel gouvernement d’imbéciles (faut dire que leur président actuel est un vulgaire acteur !).
Le gouvernement guatémaltèque veut déplacer sa mission en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, emboîtant le pas aux États-Unis.
Le président Jimmy Morales en a fait l’annonce dimanche sur son compte Facebook après avoir mené des discussions avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. «J’ai donné des instructions à la ministre (des Affaires étrangères, Sandra Jovel) pour entamer les démarches» pour mettre en oeuvre cette décision, a écrit le président sur les réseaux sociaux, un message diffusé par son service de presse.
Le chef d’État a fait cette annonce après un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dont « l’un des thèmes les plus importants a été le retour de l’ambassade du Guatemala à Jérusalem », a fait savoir Jimmy Morales. Et de souligner les «excellentes relations» entre les deux pays « depuis que le Guatemala a soutenu la création de l’État d’Israël ».
« La bonne voie »
Le Guatemala était l’un des neuf pays – avec le Honduras, le Togo, la Micronésie, Nauru, Palau et les îles Marshall, en plus des Etats-Unis et d’Israël – à avoir soutenu les Etats-Unis jeudi durant l’Assemblée générale de l’ONU. La majorité des membres (128 sur 183) avaient au contraire approuvé une résolution condamnant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par le président américain Donald Trump, le 6 décembre.
«Malgré le fait que n’ayons été que neuf dans le monde, nous avons la totale certitude et conviction que c’était la bonne voie», avait déclaré Jimmy Morales, vendredi, pour défendre sa décision. «Le Guatemala est historiquement pro-Israël» et «en »70 ans de relations, Israël a été notre allié«, avait-il aussi ajouté.
« Nulle et non avenue »
Le texte adopté jeudi affirme que toute décision sur le statut de Jérusalem »n’a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée”. Il souligne aussi que cet épineux statut doit faire partie d’un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens, ces derniers voulant établir à Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.
Le vote, non contraignant, constituait une victoire pour les Palestiniens, même si la mobilisation au sein des pays membres n’a pas atteint le nombre prévu: avant le vote, plusieurs ambassadeurs tablaient pour une adoption plus large, avec un score oscillant entre 165 et 190 votes pour. Trente-cinq nations se sont abstenues et vingt-et-une n’ont pas pris part au scrutin.
La décision de Donald Trump a […]
La Tribune de Genève [TDG]