Et voici la nouvelle boulette des services de sécurité qui ont laissé passer un meurtrier, en niant son existence, malgré le témoignage précis de sa victime. Ce cas nous rappelle celui du gars trapu aux yeux bleus de l’affaire de la tuerie de Toulouse et qui n’a jamais été recherché non plus. Ajoutons à cela les 4 personnes, de type blanc, qui ont tiré d’une voiture sur les façades de restaurants avec témoin oculaire. Bref, ces affaires sont louches, tordues et les enquêtes le sont encore plus…
Il en est sûr, l’homme qui lui a tiré dessus n’est pas Amédy Coulibaly. Un an après les faits, le joggeur blessé par balles le 7 janvier est revenue sur son agression.
Le soir après l’attaque de Charlie Hebdo, il avait été touché à trois reprises par des tirs d’arme à feu sur la coulée verte à Fontenay-aux-Roses en banlieue parisienne.
Romain, 33 ans, est aujourd’hui lourdement handicapé, il a expliqué à BFMTV être sûr que son agresseur – n’étant pas noir – n’est pas Amédy Coulibaly.
“Je ne sais pas trop ce qui se passe au début”, se rappelle le jeune homme, “j’ai l’impression qu’un feu d’artifice me tombe dessus parce que j’ai senti une odeur de poudre […] Je vois quelqu’un qui arrive à un mètre de moi et qui me braque […] je regarde le pistolet en premier, et ensuite je regarde son visage, ses yeux”, raconte-t-il.
Romain décrit un homme d'”1m75 – 1m80″, “massif”, à la peau “claire”.
“Pour moi, ce n’était pas Amédy Coulibaly qui m’a tiré dessus”, affirme-t-il.
Reste que l’arme utilisée pour lui tirer dessus est la même que celle retrouvée dans l’Hypercacher de la porte de Vincennes, lots de l’attaque d’Amédy Coulibaly qui avait fait 4 morts le 9 janvier 2015. Ces révélations relancent un peu plus, l’hypothèse selon laquelle le terroriste aurait été épaulé par un ou plusieurs complices… toujours introuvables.