À quand la prochaine invasion ? Telle est la question que pose Michael Moore dans ce documentaire qui promet d’être percutant. Il voudra certainement pointer du doigt le complexe militaro-industriel qui brasse des sommes astronomiques sans se soucier le moins du monde des crimes de guerre commis et du fleuve de sang versé. C’est donc cette industrie de la mort qui sera au centre de cette histoire racontée par le célèbre écrivain et brillant réalisateur engagé qu’est Michael Moore.
C’est officiel, il sortira en septembre. Le prochain film du documentariste américain Michael Moore est consacré à la politique extérieure des États-Unis. Intitulé «Where to invade next», il promet d’être aussi percutant que les précédents. Cela faisait six ans que Michael Moore n’avait pas réalisé de films. Mais le secret soigneusement gardé autour de son dernier projet a enfin été levé sur son compte twitter. Le nouveau documentaire sera présenté en avant-première mondiale au Festival du Film de Toronto, au Canada en septembre prochain. Le titre donne le ton du documentaire: «Where to invade next», littéralement «Où envahir ensuite» devrait utiliser le même ton au vitriol pour décortiquer la politique étrangère des États-Unis que les précédents documentaires. En guise d’amuse-bouche, Michael Moore a posté un petit film dans lequel il dévoile un peu de ce projet: «Moi et mon équipe, nous avions voulu garder ce projet secret. La question de la guerre sans fin des États-Unis est une chose qui m’inquiète depuis longtemps. Depuis le 11 septembre, la question qui obsède ce pays est «Qui sera le prochain ennemi ?», «Où est le prochain ennemi ?». Nous maintenons ainsi le complexe militaro-industriel vivant et ces compagnies font beaucoup d’argent dans ces affaires. Cela m’a toujours ennuyé et c’est pourquoi j’ai fait ce film». Michael Moore a réalisé auparavant une série de documentaires dans lesquels il s’était déjà fait une spécialité de dénoncer pêle-mêle, le néo-libéralisme, la politique de Georges W. Bush ou encore le système de santé américain. Parmi ses documentaires les plus connus, Bowling for Columbine en 2002 qui dénonçait le lobby des armes aux États-Unis. Ce film obtiendra la Palme d’Or à Cannes, un Oscar et un César. Fahrenheit 9/11, réalisé en 2004, avait porté sur l’action de la diplomatie américaine qui conduisit à la deuxième guerre d’Irak. Son dernier film, Capitalism, a love story date de 2009 et était consacré à la crise financière entre 2007 et 2009.
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