Enrique Peña Nieto
Un tel comportement est typique du monde moderne en général où l’effort intellectuel est relégué au second plan. Seul compte le résultat, dût-on avoir recours à la triche. Évidemment, à l’époque, l’informatique était naissante et le futur président était loin de se douter qu’un quart de siècle plus tard, le développement prodigieux de cette discipline allait révolutionner le monde de l’information et que le pot aux roses serait facilement découvert. Pour autant, croyez-vous que cette découverte l’ait profondément gêné ? Pas le moins du monde ! Il donne même un doux nom à cette escroquerie : des”erreurs de styles” dit-il, tout en restant satisfait de son “travail”. Hélas, ce genre d’individus peuplent le monde pseudo intellectuel et plus aucune turpitude ne les fait rougir ; certains s’autoproclamant sociologues, d’autres philosophes, sans aucun scrupule. C’est l’un des aspects de la faillite morale du monde moderne
Le président mexicain Enrique Peña Nieto aurait plagié une grande partie de sa thèse présentée il y a 25 ans pour l’obtention de son diplôme universitaire en droit, selon l’enquête menée par un média local.
Le site web d’information Aristegui Noticias a publié, lundi, un reportage portant sur l’analyse de la thèse remise en 1991 par M. Nieto.
Il en ressort que 29 pour cent du travail académique aurait été plagié à partir d’autres ouvrages scientifiques. Vingt paragraphes de la thèse sont notamment tirés d’un livre écrit par l’ancien président Miguel de la Madrid et recopiés mot pour mot. Aucune citation ni référence bibliographique n’apparaissent en lien avec ce passage.
Un porte-parole d’Enrique Peña Nieto a minimisé ces révélations, lundi, en disant que le président avait répondu à toutes les exigences requises pour obtenir son diplôme de l’Université panaméricaine et qu’il accordait peu d’importance à ces «erreurs de style» commises il y a un quart de siècle.
M. Nieto lui-même n’a pas mentionné le reportage d’Aristegui Noticias lors de l’allocution qu’il a prononcée lundi devant les élèves de son ancienne école primaire à Toluca, tout près de Mexico, à […]
La Presse avec Carmen Aristegui (Reuters)