Monsieur Jean-Christophe Cambadélis n’a pas attendu la fin du second tour des législatives qu’il démissionne déjà de la direction du parti socialiste. Mission accomplie, il ne reste plus rien à enterrer de ce parti qui présentait en 2012 un nombre incalculable de sièges à l’assemblée, aux conseils généraux, dans les municipalités… On ne pouvait rien attendre de plus de ce délinquant politique qui a été attaqué en justice et condamné.
Après le résultat catastrophique du Parti socialiste au second tour des élections législatives, le premier secrétaire du Parti socialiste a annoncé sa démission.
Le Parti socialiste et ses alliés obtiendraient seulement une trentaine de sièges selon le sondage IPSOS après le second tour des législatives. C’est le plus faible score du parti à la rose depuis sa création en 1969. Son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a annoncé dans la foulée de ce résultat catastrophique, sa démission. Il s’est exprimé dans une allocution rapide.
« On est face à un véritable échec. Les électeurs ont voulu donner sa chance au nouveau président. Ils n’ont laissé aucune chance à ses adversaires. Le président a tous les pouvoirs, un gouvernement à sa main et une assemblée aux ordres. Cette imposante majorité ne correspond pas à la réalité sociale de notre pays. Monsieur le président de la République, la France a besoin de dialogue social et d’intelligence collective », a-t-il déclaré dans un premier temps.
Il a ensuite dressé un constat terrible sur l’état du Parti Socialiste. « La gauche doit tout changer, la forme comme le fond, Il s’agit d’un immense défi, d’une tâche d’une longue haleine, j’y participerai mais en étant libre de ma parole. Je ne le ferai pas en tant que premier secrétaire du parti socialiste (…) Une direction collective va se mettre en place avec les forces vives de la gauche. Ce n’est pas une retraite mais il s’agit d’organiser une renaissance. J’assume simplement tranquillement ma part de responsabilité » a livré le dirigeant socialiste avec une mine des mauvais jours ».
Ronan Tésorière – Le Parisien