Alors que le scandale des bébés nés sans bras explose en France et que l’on nous explique que ceci n’a rien à voir avec les pesticides, les Antillais quant à eux, sont empoisonnés depuis des décennies par la chlordécone, pesticide très toxique autorisé dans les plantations de bananiers. Bien sûr, à l’époque, on expliquait aux agriculteurs et au peuple que tout était normal, qu’il n’y avait aucun danger à utiliser ces produits cancérigènes sauf qu’à présent, nous savons que 95 % des habitants de ces îles ont de la chlordécone dans le sang à des degrés divers et qu’ils développent des maladies et des cancers. Si vous continuez aussi stupidement à croire le discours de l’État et des officines criminelles, vous aurez de grandes chances de mourir d’un cancer avant de comprendre ce qui vous arrive.
Les Antillais empoisonnés par un pesticide alertent le gouvernement
Lors de son déplacement dans les îles le 27 septembre dernier, Emmanuel Macron a reconnu le scandale environnemental du chlordécone, un pesticide très toxique utilisé en Guadeloupe et Martinique. Même si le chef de l’État a dénoncé un «aveuglement collectif », les conséquences demeurent désastreuses.