Voici encore une fois la preuve factuelle qu’il n’y a plus de capitaine dans le navire France, puisque les banksters font absolument ce qu’ils veulent et qu’il n’y a aucun contrôle ni régulation. Cela fait maintenant des années que les banques françaises pratiquent des frais de fonctionnement exorbitants et d’autant plus scandaleux qu’ils s’acharnent sur des clients déjà en difficulté. Régulièrement, les associations s’en offusquent, quelques articles sont publiés ici ou là mais jamais rien de concret n’a été fait par les politiciens, incapables de protéger les citoyens de l’avidité inextinguible des banksters.
Selon 60 millions de consommateurs et l’Union nationale des associations familiales, la Caisse d’épargne, la Banque populaire et le Crédit mutuel ont « un système de facturation à l’encontre des clients qui connaissent des difficultés financières ».
Certaines banques françaises usent de pratiques abusives et ne promeuvent pas suffisamment les offres dédiées aux clients en difficulté, accusent, jeudi 27 septembre, deux associations de consommateurs. Ces reproches interviennent quelques semaines après les engagements du secteur bancaire pour limiter les frais d’incidents pour les plus fragiles.
Une étude réalisée par 60 millions de consommateurs et l’Union nationale des associations familiales (Unaf) révèle « la mise en place récente d’un système de facturation à l’encontre des clients qui connaissent des difficultés financières dans au moins deux grands réseaux bancaires français ».
Bruno Le Maire veut des éclaircissements
« En novembre 2017, les Caisses d’épargne et les Banques populaires ont instauré une nouvelle procédure de traitement des opérations sur les comptes courants. Dès lors que le compte termine la journée au-delà du découvert autorisé, toutes les opérations de cette journée font l’objet d’une commission de 8 euros, y compris celles qui ont eu lieu lorsque le compte était créditeur », affirment les associations, sur la base de témoignages de clients mécontents mais également de conseillers bancaires dans les réseaux.
« Des pratiques similaires ont été constatées au Crédit mutuel », ajoutent les deux associations, qui contestent la légalité de ces pratiques et appellent les autorités de contrôle à se prononcer sur leur bien-fondé. Interrogé par l’AFP, un porte-parole du groupe Crédit mutuel a affirmé que la banque n’avait pas « été saisie de plaintes de ce type par les clients », mais qu’elle avait questionné les services chargés des traitements informatiques « sur les règles qui sont appliquées » après avoir appris ces informations.
De son côté, la Fédération bancaire française a déclaré avoir « pris connaissance des questions soulevées par des associations de consommateurs sur certaines modalités techniques de prélèvement des commissions d’intervention » et être « attentive à ces sujets qui touchent la vie quotidienne de ses clients ». Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a déclaré vouloir des éclaircissements sur certaines pratiques du secteur bancaire.