Ce qu’il faut retenir d’intéressant de ce sondage — car tout le reste est sujet à caution –, c’est la mauvaise note attribuée à Hollande, sanctionnant ainsi sévèrement l’action gouvernementale en matière d’éducation nationale. Cette mauvaise note est d’autant plus significative qu’elle émane du corps enseignant lui-même, donc de l’intérieur. En effet, tout reste à faire dans ce secteur sinistré et NVB doit impérativement quitter le vaisseau car le cap qui lui a été assigné est désastreux. Son successeur devra avoir comme souci premier d’apprendre aux enfants à écrire, lire et compter et non à se masturber sous le regard lubrique et criminel des militants LGBT, scandaleusement admis dans les classes maternelles. Si les choses restent en l’état, on ne parlera plus bientôt, comme dans certains pays sous-développés, que de campagnes d’alphabétisation.
Le chef de l’État perd 23 points au sein de l’électorat enseignant par rapport à 2012. Les sondés sont majoritairement mécontents de l’action du chef de l’État et de Najat Vallaud-Belkacem dans le domaine de l’éducation.
Selon un sondage publié par le quotidien Le Figaro, les enseignants, jusqu’ici électorat très largement acquis à la gauche et au Parti socialiste, sont en train de se détourner de François Hollande. Sur 588 enseignants interrogés par l’institut OpinionWay, du 17 au 22 juillet, 21% voteraient aujourd’hui pour le chef de l’État au premier tour de l’élection présidentielle, soit 23 points de moins que lors du scrutin de 2012. Pour autant, l’érosion ne favorise pas l’adversaire direct du président de la République, Nicolas Sarkozy, aujourd’hui président du parti Les Républicains (LR). Il ne rallierait que 13 % du vote enseignant. Comme il y a trois ans, lors de sa défaite face au chef de l’État.
Cap vers le centre
Quitter la gauche, pour aller où ? Selon le sondage publié samedi, les enseignants se dirigeraient vers le centre. Le principal bénéficiaire de cette désaffection pour François Hollande est en effet François Bayrou qui, avec 26 % d’enseignants qui voteraient pour lui, gagne 10 points. Puis viennent les extrêmes. A gauche d’abord : le dirigeant du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon gagne trois points, comme Éva Joly. A droite, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan gagne également trois points. La présidente du Front national, Marine Le Pen engrange deux points et obtient 6 % des intentions de vote. Parmi les sondés, 76% se disent mécontents de l’action du chef de l’Etat dans le domaine de l’éducation. La ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, fait encore moins bien, avec 77% d’avis négatifs.
Les Échos.fr