Les limites politiques et intellectuelles de Poutine !

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« C’est un homme [ndlr : Trump] très brillant, plein de talent sans aucun doute » dixit Poutine.


S’il s’agissait seulement de Trump ! Ses déclarations de soutien, à la louange de la crapule corrompue de la FIFA, Joesph Blatter, sont tout simplement incompréhensibles. Quant à Trump, le précédent article posté sur ce site, concernant la pauvreté de son vocabulaire et sa vulgarité ne font qu’aggraver ce constat plus que risible.
C’est la raison pour laquelle, tous ceux qui voient en Poutine un sauveur se plantent un orteil dans l’œil et devraient réexaminer leur jugement, à la lumière de ces faits.


Ce jeudi, le président russe Vladimir Poutine a donné sa conférence de presse annuelle au Centre du commerce international, à partir de 10 heures du matin et pendant pratiquement 3 heures.

Retransmise en direct par de nombreuses chaînes de télévision russes, elle a été traduite en trois langues : français, allemand et anglais.

Cette année, près de 1.400 journalistes russes et étrangers ont assisté à la 11ème conférence – un nombre record depuis la première organisée en 2001.

La conférence en 8 points

Dès le début, le président russe a directement donné la parole aux journalistes présents, évitant les longs discours d’introduction. Lorsqu’on lui demande s’il est satisfait du travail de son gouvernement en temps de crise et s’il compte le remanier, il répond qu’« aucun remaniement, du moins d’importance, n’est prévu dans un futur proche  », précisant que les «  chaises musicales gênent le travail  ».

Tout au long de sa conférence, Vladimir Poutine a fait le bilan de l’année. Et multiplié les petites phrases. Voici les plus marquantes :

► JOSEPH BLATTER

« Joseph Blatter a fait un travail considérable pour le football mondial. Sa contribution dans le domaine humanitaire est colossale. (…) Voilà la personne à qui il faut donner le prix Nobel de la Paix ». « Il a toujours utilisé ou cherché à utiliser le football pour développer l’amitié entre les peuples ».

► DONALD TRUMP

« C’est un homme très brillant, plein de talent sans aucun doute. Ce n’est pas à nous de juger de ses qualités mais c’est le favori incontesté de la course présidentielle ».

► LA LUTTE CONTRE DAESH EN SYRIE

«Nous soutenons avec des frappes leurs efforts (de l’opposition, ndlr) dans la lutte contre l’EI tout comme nous soutenons ceux de l’armée syrienne».

«C’était l’idée (du président français) François Hollande de tenter d’unir les efforts de l’armée syrienne et d’au moins une partie de l’opposition armée dans la lutte contre l’EI. Nous y sommes en partie parvenus».

► RELATIONS AVEC LA TURQUIE

«Ils ont perpétré un acte hostile contre notre aviation. Mais on ne peut pas dire que nous considérons la Turquie comme un État ennemi».

«Je ne sais pas comment nous pourrions sortir de cette situation. De toute façon, la balle n’est pas dans notre camp mais dans celui des Turcs».

«Quelqu’un au sein du gouvernement turc a décidé de lécher les Américains quelque part. Je ne sais pas si les Américains ont besoin de ça».

► SES FILLES MARIA ET EKATERINA

«Elles n’ont jamais été des ‘bébés star’, n’ont jamais trouvé leur plaisir dans la lumière des projecteurs. Elles vivent tout simplement leur vie et le font d’une manière très digne».

«Elles vivent en Russie et ne sont jamais parties pour résider à l’étranger (…). Elles n’ont fait leurs études que dans des établissements d’enseignement supérieur russes. Je suis fier d’elles».

► HAUSSE DE L’ÂGE DE LA RETRAITE

«Je suis opposé à une hausse de l’âge de la retraite», mais l’allongement de la durée de la vie «peut conduire à une diminution des revenus des retraités, et alors le gouvernement devra soit baisser le niveau des retraites soit relever l’âge de la retraite».

En cas de relèvement de l’âge, «il faudra le faire sans précipitation, doucement. Quand faudra-t-il le faire? Je n’ai pas la réponse, mais il faudra le faire à un moment, c’est le cas dans tous les pays qui nous entourent».

► L’AVENIR DU GAZODUC TURKISH STREAM

«Cela ne dépend pas de nous (…), il nous faut des garanties écrites de la part de la Commission européenne établissant que tous les itinéraires, y compris celui possible via la Turquie vers l’Europe, non seulement seront réalisés, mais aussi qu’ils sont prioritaires».

► L’ASSASSINAT DE L’OPPOSANT BORIS NEMTSOV

«Nous n’avons pas toujours eu de mauvaises relations, mais je ne me suis jamais brouillé avec lui. Il a choisi le chemin de la lutte politique mais j’ai l’habitude de cela. Cela ne veut pas dire qu’il faille tuer un homme. Je n’accepterai jamais cela».

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