D’aucuns affirment qu’il n’y a aujourd’hui plus de lien social, ce n’est pas tout à fait vrai ; il y a du lien social mais épouvantable : la mauvaise foi, la présomption, la duplicité, le mensonge, l’hypocrisie, le mépris, la haine… Quand les maîtres du monde sacrifient régulièrement des enfants à Lucifer par avidité du pouvoir et de l’argent, cela ne peut induire que ces liens d’horreur qui font la joie des avocats d’affaires. Quand ceux qui dirigent le monde sont les plus grands criminels de l’humanité, que des journalistes stipendiés font passer pour des nobles philanthropes, le malaise social ne peut être qu’épouvantable, l’aliénation maximale, la hausse des suicides phénoménale et l’insécurité gigantesque, faisant la joie des banquiers.
Les maîtres du monde sont ceux qui nous persuadent que les maîtres du monde n’existent pas, exactement comme Satan nous persuade que Satan n’existe pas, pour mieux nous persuader que Dieu n’est pas. Mais si on veut bien suivre les circuits de l’argent jusqu’au bout, on découvre déjà, comme Étienne Chouard, que nos impôts servent à payer l’intérêt exponentiel d’une dette irremboursable à une oligarchie financière parasitaire anonyme, et si on va vraiment jusqu’au bout du bout, que l’argent de nos impôts sert in fine à financer la vermine qui pratique les sacrifices d’enfants, de nos enfants. Cette situation n’est malheureusement pas nouvelle, elle est exactement antédiluvienne, lisez plutôt :
« Leurs mains commettent le crime et tout ce que les justes produisent avec peine, ils le dévorent criminellement », (Livre d’Enoch, chapitre LIII, 2).
Arrière grand-père de Noé, Enoch, nommé Idriss en islam, avait prédit le Déluge. À l’époque d’Enoch, les maîtres de la terre, les maîtres du monde étaient aussi les plus grands criminels de l’humanité (Caïn-Israël et sa clique), mais ils n’étaient pas anonymes, et leurs esclaves ne l’étaient pas non plus. Le progrès dont on nous rebat les oreilles aujourd’hui, c’est donc seulement le progrès d’anonymat, de perversion dans la servitude. Actuellement, si l’esclave refuse de payer l’impôt, le maître l’exclut insidieusement du système, il l’exclut de son île sinistrement sécurisée et le pousse dans l’océan de la violence. C’est terrible à dire, mais même si le maître sacrificateur exploite son esclave jusqu’à la mort et sacrifie ses enfants, l’esclave préférera presque toujours la sécurité servile et aliénante sur l’île du maître, l’île aux esclaves, plutôt que la liberté au milieu de l’océan, pas pacifique du tout. L’esclave est esclave de ce choix imposé par la vermine triomphante, le choix de la sécurité annihilante plutôt que la liberté sans sécurité, parce que tout simplement on l’a persuadé qu’il n’y a de salut que matériel, on lui a enseigné l’ignorance du salut spirituel, du salut de l’âme par la foi en Dieu, on lui a enseigné que cette ignorance éclaire l’esprit, et de cet éclairage on a nourri son orgueil, son narcissisme, on l’en a repu pour qu’il ne voit pas sa misère terrifiante, on l’en a gavé pour le dévorer comme une oie. Il ne peut même plus envisager la possibilité de ce salut car il a perdu son âme, ou plutôt parce qu’il l’a vendue au maître.
L’île sécurisée du maître ne sera pourtant jamais assez sécurisée pour résister toujours à cet océan de violence qu’il produit lui-même pour sidérer l’esclave et le soumettre, et même si les esclaves préfèrent se soumettre à l’argent plutôt qu’à Dieu, ils finiront par craquer et craquent déjà en commettant des fusillades en pleine ville ! Aux États-Unis, c’est quasiment quotidien… ! L’île des parasites devenue maîtres s’effondrera submergée par des flots de violence diluviens… L’extermination des parasites entraînera donc malheureusement dans son infâme sillage la démolition de l’humanité. Le démoniaque virus ne disparaîtra que par une grande hécatombe démocratique, dont n’échapperont que les justes, nous dit Enoch.
Lotfi Hadjiat