Mondialisation : 212 % de droits de douanes imposés par les États-Unis sur Bombardier

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Belga

Voici comment se pratique la mondialisation économique par les Yankees. Ils veulent l’ouverture des frontières pour vendre leur camelote; mais dès qu’il y a un problème, ils instaurent des taxes douanières très élevées pour protéger leur économie. Il ne viendrait à l’idée d’aucun politicien français de faire la même chose pour protéger les emplois et l’industrie française, ils ont tellement intégré intellectuellement leur infériorité, qu’ils n’y pensent même pas.


Tensions sur l’Alena avec le Canada.

Le ton s’est brusquement élevé, la semaine dernière, entre Ottawa et Washington, alors que les Etats-Unis ont annoncé mercredi dernier des méga-taxes sur les avions CSeries du constructeur canadien Bombardier.

Sur plainte de Boeing, qui accuse Bombardier de vendre cet avion à perte et d’avoir reçu des subventions de l’État canadien, le ministère américain du Commerce a fixé des droits “compensateurs” de 212,39 % et un taux antidumping de 79,82 %.
Cette décision, considérée comme “un grave préjudice” par Ottawa, avait été anticipée par le gouvernement Trudeau qui, la veille, avait annoncé qu’il n’honorerait pas une promesse de 2016 d’acheter 18 appareils Super Hornet à Boeing, pour plus de 5 milliards de dollars.
Les Canadiens avaient déjà déposé plainte en novembre, devant l’Organisation mondiale du Commerce, contre l’imposition de droits “punitifs” (de 3,34 % à 18,19 %) par les États-Unis à l’importation de bois de construction canadien. Les produits laitiers du Canada sont pareillement menacés.
Devant l’annonce de Donald Trump qu’il voulait retirer les Etats-Unis de l’accord de libre-échange nord américain (Alena) signé en 1994 – qui a, depuis lors, enrichi les trois pays – le Mexique et le Canada ont participé, avec leur voisin, à cinq sessions de négociations.
Ils ont rejeté les propositions de Washington d’abroger l’accord dans les 5 ans. Celles-ci ont secoué le monde des affaires aux Etats-Unis, qui ne prenait guère au sérieux, jusque-là, les annonces de l’imprévisible Trump. La Chambre de commerce américaine – la plus grande organisation patronale du pays, représentant plus de 3 millions d’entreprises de tous les secteurs et régions – s’est lancée dans des campagnes publicitaires expliquant pourquoi “l’Alena est bon pour l’Amérique”, des rapports sont publiés montrant qu’il a largement profité à la première économie mondiale en 23 ans d’existence, ainsi que des études sur les effets négatifs qu’entraînerait un retrait. Une sixième session de négociation doit avoir lieu entre les trois pays durant le premier trimestre 2018 – année aussi des […]


MFC – La Libre [Belgique / AFP

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