DSK président, Dédé la sardine Premier Ministre. Ce sondage — comme tous les autres, du reste — ne vaut strictement rien. Il porte sur un échantillon à mille lieues d’être représentatif, comme on le prétend, de la population française, sachant qu’il a été réalisé en ligne sur à peine un millier de Français (s’il n’a pas été inventé de toutes pièces comme le sondage de Sarkö par Valeurs actuelles !). Ce n’est pas sérieux ! En vérité, il s’agit plus d’un ballon d’essai destiné à jauger la réaction des citoyens à cette idée saugrenue d’un retour aux affaires de celui qui a fait honte à la France et à sa propre famille. Chutzpah en action avec mise en scène des moyens classiques pour un retour graduel sur la scène politique. Cette photo à elle seule, devrait suffire à l’écarter et à discréditer pour le restant de ses jours ce satyre invétéré qui, à 66 ans, devrait plutôt songer à se cacher et à faire pénitence. Cette photo n’est pas tirée d’une scène hollywoodienne d’un quelconque film d’action ; elle représente le “héros” de l’affaire scandaleuse qui a secoué, au-delà de la France, la planète entière. Quant à sa prétendue expertise économique, c’est du pipeau ; sinon pourquoi n’a-t-il rien vu venir avant la crise de 2008 ? Peut-on sérieusement imaginer — à Dieu ne plaise — qu’un tel individu puisse être porté à la tête d’un pays comme la France et qu’il élise domicile pendant cinq longues années à l’Élysée ? Non, la France n’est pas une maison close !
L’ex-patron du FMI fait son retour sur le podium des présidentiables de gauche. D’après un sondage, 37 % des Français le voient comme un bon candidat.
Dominique Strauss-Kahn fait son retour sur la liste des meilleurs candidats de la gauche pour 2017, seulement devancé par Manuel Valls dans un sondage de ViaVoice pour Libération à paraître jeudi. À la question de savoir si chacune des neuf personnalités testées ferait un bon ou une bonne candidate « pour la gauche lors de la présidentielle de 2017 », 47 % des personnes interrogées placent en tête Manuel Valls. DSK atteint 37 %, devant Ségolène Royal (32 %), Martine Aubry (28 %), Arnaud Montebourg (24 %). François Hollande n’obtient que 23 %.
Chez les sympathisants de gauche, Dominique Strauss-Kahn (45 %) n’arrive toutefois qu’en 5e position, précédé de Manuel Valls (67 %), Martine Aubry (62 %), Ségolène Royal et François Hollande (56 % chacun). « Les données concernant Dominique Strauss-Kahn sont particulièrement inattendues », note le politologue François Miquet-Marty au nom de ViaVoice. Selon lui, DSK a pour atouts « une dimension hors système, notamment à la faveur des procès en justice ; à l’opposé, l’image d’une compétence confortée cette fois au coeur du système », ainsi qu’« une détermination, une force perçues ».
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy est désigné par 28 % de l’échantillon comme le vainqueur de la présidentielle si le scrutin avait lieu aujourd’hui (23 % pour Marine Le Pen, 9 % seulement pour François Hollande). 63 % des personnes interrogées désapprouvent la politique actuelle (19 % l’approuvent, 18 % n’ont pas répondu). 34 % pensent que la droite ferait mieux que les socialistes si elle était au pouvoir, et 28 % pensent que le Front national lui aussi ferait mieux.
Sondage réalisé en ligne du 23 au 26 juin auprès d’un échantillon de 1 002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
AFP