Excellente analyse de Michel Onfray qui parle de sujets brûlants comme l’accusation de complot mais également de Moloch, mammonisme… Une belle analyse de la victoire de Macron mais surtout de la fabrication et de la mise en place des conditions de cette victoire. Il est question également du rôle joué par Marine Le Pen et le FN dans la victoire de Macron. Il s’approche ainsi des analyses de Paul-Éric Blanrue, de François Asselineau…
Sur son site, le philosophe n’a pas de mots assez durs pour critiquer le déroulement de la campagne, la presse et le nouveau président.
Marine Le Pen ou Emmanuel Macron ? Emmanuel Macron ou Marine Le Pen ? Pour Michel Onfray, ce choix de second tour n’en était pas un. Aucun des deux finalistes ne trouvait grâce à ses yeux. Aussi, s’est-il « lâché » sur sa chaîne de télévision michelonfray.com. Son préambule est sans appel : « Le dispositif a bien fonctionné : comme prévu par le capital, Emmanuel Macron a été élu dans le fauteuil du général de Gaulle. Si ce n’avait été lui, ça aurait été Fillon en second choix : il fallait placer à ce poste un serviteur de l’État maastrichtien, ce moloch totalitaire qui impose la religion du Veau d’or et place ses desservants là où ils doivent se trouver pour bien faire fonctionner la machine. »
Les coupables de ce choix, qui, aux yeux du philosophe, n’en est pas un, sont nombreux.
Le leader de La France insoumise en prend pour son grade : « Mélenchon qui, en refusant une stratégie d’union de la gauche, très tôt avec le PCF de Pierre Laurent et très tard avec le PS de Benoît Hamon, a montré qu’il n’était mû que par son égocentrisme, son narcissisme, sa vanité, sa fatuité. »
Et de conclure que ce nouveau président de pas encore 40 ans ne suscitera qu’une immense déception : « Hollande peut se réjouir : il quitte l’Élysée en ayant placé un homme lige qui aura plus que lui le courage de ses idées – ce qui n’est pas difficile. À cette aune, il peut désormais guetter sa cote de popularité : nul doute qu’elle remontrera pendant ces cinq prochaines années. En revanche, celle de […]
Michel Onfray – Le Point