Voici la seule et unique façon de rendre justice lorsqu’il est question du meurtre et du viol d’une gamine dans un pays civilisé qui sait prémunir son peuple des véritables dangers que représentent ces pédocriminels et ces assassins. Tout père de famille le sait très bien et ne peut qu’adhérer à la peine de mort infligée par la justice à la suite d’un procès tenu en bonne et due forme, aux tueurs et violeurs d’enfants. Il n’y a que les francs-maçons dégénérés et décadents, capables de sortir de telles absurdités concernant l’abolition de la peine de mort, choix juridiques et politiques qui vont augmenter la circulation dans nos rues de prédateurs assoiffés du sang des innocents. Ce qui ne les a pas empêchés d’ailleurs de légaliser l’avortement qui a conduit à l’assassinat de plus de 200 000 fœtus par an… Allez-y maintenant comprendre la logique dans tout ça.
Le principal suspect du viol et du meurtre d’une fillette a été condamné à mort samedi, une affaire qui a bouleversé le Pakistan et alimenté la peur d’un tueur en série s’en prenant aux enfants de la ville de Kasur.
Imran Ali, 24 ans, a été reconnu coupable du meurtre de Zainab Fatima Ameen, 6 ans, dont le corps a été retrouvé début janvier. La petite Zainab était le douzième enfant assassiné ces deux dernières années dans un rayon de 2 kilomètres autour de Kasur, selon les autorités. Ali, dont l’ADN a été retrouvé sur Zainab et six autres victimes, a confessé huit crimes au total.
« La cour a prononcé quatre peines de mort contre ce tueur en série », l’une « pour avoir kidnappé Zainab », une autre « pour l’avoir violée », une troisième « pour l’avoir tuée » et une quatrième « pour d’autres inculpations terroristes », a déclaré à la presse le procureur général de la province du Pendjab, Ihtesham Qadir.
L’audience, qui ne s’intéressait pas aux autres victimes présumées d’Ali, s’est tenue à huis clos dans la prison Kot Lakhpat de Lahore pour des raisons de sécurité. Seuls les proches des victimes avaient accès à la salle d’audience, les journalistes étant retenus 500 mètres en amont.
La cour a aussi condamné Imran Ali à plusieurs autres peines, dont une de prison à perpétuité, ainsi qu’à plusieurs amendes, pour un total de 3,2 millions de roupies (environ 36 900$), pour avoir notamment «caché le cadavre dans des ordures», a poursuivi le procureur Qadir.
« C’était un procès juste », a commenté Mian Sultan Masood, l’avocat de l’accusé, qui a lui a été fourni par l’État, son précédent défenseur s’étant récusé. « L’accusé a admis son crime. Dans ce contexte, il est correct qu’il ait été condamné à mort », a-t-il poursuivi.
La mère de Zainab, Nusrat Bibi, a accueilli le verdict avec satisfaction. « Je veux qu’il soit pendu publiquement à l’endroit où il a pris Zainab », a-t-elle déclaré à des journalistes.
Le bâtonnier Ahmed Pansota, opposé à la pendaison publique, car elle est selon lui inconstitutionnelle, a de son côté émis des réserves quant à la « justesse » du procès, dont le verdict a été rendu moins d’un mois après l’arrestation du suspect.
« La justice accélérée dans cette affaire est conforme à la constitution. Mais dans bien des cas similaires, la justice n’est pas rendue à cause de la pression médiatique, les circonstances atténuantes étant exclues » pour l’accusé, a rappelé cet avocat à la Haute cour.
Le viol et le meurtre de la fillette ont bouleversé l’opinion publique au Pakistan.
Une violente manifestation contre l’inaction supposée de la police a fait deux morts à Kasur. Des célébrités, des hommes politiques de l’opposition et des anonymes ont exigé l’arrestation du coupable tandis que le hashtag JusticeForZainab circulait sur les réseaux sociaux.
D’après le père de Zainab, Ameen Ansari, Ali, qui habitait à proximité, avait pris part aux manifestations ayant embrasé la ville après la mort de sa fille.
La colère des habitants a été alimentée par le fait que la région de Kasur est déjà tristement célèbre pour une affaire de crimes sexuels.
En 2015, un gigantesque scandale de pédophilie y avait été mis au jour. Des vidéos montrant au moins 280 enfants victimes d’abus sexuels par une bande qui faisait chanter les familles avaient été découvertes. À l’époque déjà, la police avait été accusée de fermer les yeux.
La Presse [Canada] / AFP