Paix à son âme, mais il est tout de même important de signaler que cet illustre pape de la gastronomie française était polygame, à l’instar de François Mitterrand et de bien d’autres hommes importants de notre époque ; il avait 3 femmes et 3 foyers depuis toujours. Mais ce n’est pas si grave, tant qu’il n’était pas musulman, tout va bien, c’est moins grave, voire atypique et intéressant…
Décédé ce samedi 20 janvier, Paul Bocuse était un polygame assumé.
Retour sur la vie sentimentale pour le moins curieuse du pape de la gastronomie française.
« Pape de la gastronomie française », « Monsieur Paul » ou encore « cuisinier du siècle »… les surnoms étaient nombreux pour désigner Paul Bocuse. Celui qui était l’un des précurseurs de la nouvelle cuisine s’en est allé, samedi 20 janvier. Paul Bocuse est décédé à l’âge de 91 ans, dans sa célèbre auberge de Collonges-au-Mont-d’Or, près de Lyon. Si tout au long de sa vie il a longtemps prôné ne pas boire et ne pas fumer, le cuisinier ne cachait pas son amour pour les femmes.
Polygame assumé, Paul Bocuse partageait la vie de trois femmes en même temps, dont deux qui sont les mères de ses enfants. Peu avant la guerre, le jeune Paul rencontre une certaine Raymonde, alors âgée de 16 ans. Une fois la guerre terminée, en 1946, les deux tourtereaux se marient et ont un enfant, l’année suivante. C’est ainsi que la petite Françoise voit le jour, désormais à la tête de l’auberge de Collonges-au-Mont-d’Or et épouse du fils du grand chocolatier Bernachon. Quelques années plus tard, Paul Bocuse fait la rencontre de Raymone, qui pour sa part était directrice d’une clinique. Tous deux ont un fils en 1969, qu’ils prénomment Jérôme. Enfin, le coeur de Paul Bocuse appartenait aussi à Patricia, une jeune femme rencontrée en 1971. Depuis leur rencontre, elle est l’ombre de cuisinier et s’occupe de l’image internationale de l’entreprise éponyme.« Une pour le déjeuner, une pour le thé et une pour le dîner »
En 2006, Libération lui a consacré un « Grand angle » intitulé « Paul Bocuse. Monsieur croque-madames ». On y découvrait le quotidien assez anormal du cuisinier, qui arrive parfaitement à partager sa vie entre trois femmes : « J’ai trois étoiles. J’ai eu trois pontages. Et j’ai toujours trois femmes » lâchait-il au journal. Toujours en plaisantant, Paul Bocuse continuait : « Si je calcule le nombre d’années où j’ai été fidèle aux trois femmes qui ont compté dans ma vie, j’arrive à 135 ans de vie commune.”
L’année suivante, Le Parisien s’était à son tour intéressé à la vie pour le moins curieuse du cuisinier. Ainsi, on y apprend que tous les midis, dans son auberge de Collonges, Paul Bocuse déjeunait avec Raymonde, sa première épouse donc. Il passait ensuite ses après-midis aux cotés de Raymone. Et enfin, son temps libre et ses nombreux voyages, « l’infatigable globe-trotter » aimait les partager avec Patricia. « Il y en a une pour le déjeuner, une pour le thé et une pour le dîner », s’amusait le cuisinier dans les colonnes du journal.
Mélody Husson Garnier – Téléstar