Que penser de ces disparitions (on parle bien de 10.000 et non de 39 ou 54), sinon qu’elles vont alimenter les réseaux criminels d’exploitation en tous genres : pédophilie, trafic d’organes, travail forcé, etc. Il s’agit ici d’un véritable crime contre l’humanité, car les pays d’accueil n’ont rien fait pour assurer la protection physique et morale de ces tout jeunes fugitifs particulièrement fragiles, ne parlant guère, de surcroît, la langue du pays. Dire qu’ils passent leur temps à les stigmatiser en faisant passer les réfugiés pour des barbares qui battent leurs femmes alors qu’ils arrivent dans un Occident totalement déviant et dégénéré qui fait commerce des enfants en vendant leurs corps ou les images pornographiques de leurs viols dans le dark web démocratique. Ce monde est réellement cinglé et les inversions accusatoires de l’Occident sont de plus en plus risibles…
Europol craint que de nombreux enfants migrants soient exploités, notamment sexuellement, par le crime organisé. Plus de 10 000 mineurs migrants non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois, estime l’agence policière. Ces chiffres, révélés par l’hebdomadaire britannique The Observer, ont été confirmés dimanche 31 janvier par le service de presse d’Europol. Le chiffre avancé concerne les enfants dont toute trace a été perdue après leur enregistrement auprès des autorités européennes. Environ un million de migrants sont arrivés en Europe en 2015 dans le cadre de la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, a encore estimé l’agence. Quelque 27% d’entre eux sont des enfants. Selon l’ONG Save the Childern, citée par The Guardian, environ 26 000 enfants non accompagnés sont ainsi entrés en Europe au cours de l’année.
Des filières se développent pour exploiter les migrants
“Il n’est pas déraisonnable d’estimer que nous parlons ici en tout de plus de 10 000 enfants”, a expliqué Brian Donald, un responsable d’Europol cité par The Observer. “Mais tous ne seront pas exploités à des fins criminelles, il y en a qui auront rejoint des membres de leur famille. C’est juste que nous ne savons pas où ils sont, ce qu’ils font et avec qui”. Selon Brian Donald, une “infrastructure criminelle” paneuropéenne sophistiquée vise désormais les migrants : en Allemagne et en Hongrie, notamment, un grand nombre de criminels ont été pris alors qu’ils exploitaient des migrants à diverses fins. Des groupes criminels actifs dans la traite d’êtres humains sont par ailleurs maintenant actifs dans les filières d’immigration illégale afin d’exploiter les réfugiés. Toujours selon l’agence, dans environ la moitié des cas, la trace de ces enfants a été perdue en Italie.
Francetvinfo.fr / AFP