Présumé financement libyen de Sarkozy : bonne nouvelle, Djouhri arrêté à Londres !

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Enfin une bonne nouvelle, il était temps que ce franc-maçon des réseaux criminels de la Françafrique, du trafic d’armes et de la corruption par les commissions et autres magouilles de vampirisation de l’Afrique… se fasse attraper par la justice française. Il va sûrement faire jouer sa carte maîtresse : si je tombe tout le monde tombe ! Il doit y avoir plus d’un politicien véreux stressé aujourd’hui par cette information.


Le sulfureux intermédiaire était recherché dans le cadre de l’enquête sur la campagne 2007 de l’ex-président.

Il paraissait narguer la justice française, paradant dans les hôtels de luxe en Algérie, Afrique du Sud, Russie ou Royaume-uni. Mais plus dans les palaces parisiens, depuis que son nom apparaît avec récurrence dans l’affaire portant sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Fini de rire : Alexandre Djouhri, le plus singulier des intermédiaires, arrêté ce dimanche à Londres, a été placé en garde à vue.
En dépit d’une perquisition à son domicile suisse (où il réside officiellement) en mars 2015, suivie d’un refus de répondre aux enquêteurs français, aucun mandat d’arrêt international ne semblait avoir été diffusé à son encontre. En décembre dernier, Djouhri avait même réussi l’exploit de figurer sur la liste des invités de l’ambassade de France à Alger, lors de la visite présidentielle d’Emmanuel Macron… La provocation de trop : enquête express au sommet de l’Etat, qui siffle la fin de la récréation.

Djouhri était aisément repérable à Londres, où il effectuait depuis quelques mois de nombreux allers-retours, au vu et au su du microcosme affairiste.

En particulier pour se rendre au chevet de Maixent Accrombessi, homme à tout faire du président gabonais Ali Bongo, parti se refaire une santé dans la capitale britannique après un AVC. Sachant aussi bien cajoler que menacer pour les besoins de son métier, ancien gamin de banlieue parisienne tutoyant désormais les puissants, Djouhri était aux petits soins pour celui qui est parfois présenté comme le gestionnaire d’une partie de la fortune offshore de la famille Bongo. « J’ai la clé du coffre », confiait Accrombessi au Monde en 2015.

La justice française a donc décidé d’agir. En apéritif, Accrombessi a été mis en examen fin décembre à Paris pour corruption, à propos d’une vieille commande d’uniformes destinés à la police gabonaise. Vient donc le plat principal, avec l’interpellation de Djouhri. Dans l’affaire libyenne, les juges d’instruction tournent autour du rachat de sa villa sise à Mougins (Alpes-Maritimes), bâtisse inhabitée rachetée cinq fois son prix par un généreux investisseur immobilier : le fonds souverain du colonel Kadhafi, alors dirigé par son grand argentier Bechir Saleh. Une transaction alibi pour un transfert de fonds ? Une partie de l’argent, une fois recyclé, aurait servi à rémunérer indirectement, pour une prestation de conseil, Dominique de Villepin, lequel, dans une conversation téléphonique avec son grand copain Alexandre Djouhri, placé sur écoute, s’inquiétera rétrospectivement de « l’origine des fonds ». Mais rien, à […]


Renaud Lecadre – Libération

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