Non, les banksters ne se trompent jamais, ils sont bien trop riches et équipés en techniques diverses pour se tromper de la sorte ; par contre, ils manipulent l’opinion pour influer sur le vote, point. La preuve ! Très simple. Un grand nombre d’autres experts et politiques disaient l’inverse et ils avaient raison, on le sait maintenant. Tout ceci n’est rien d’autre qu’une mascarade inouïe, une tromperie universelle, à l’échelle planétaire, une première historique, du jamais vu.
Le Royaume-Uni dispose de la même marge de manœuvre qu’avant le scrutin. En revanche, les responsables politiques sont désormais plus pragmatiques et ne craignent pas de mettre en place des politiques de relances budgétaires.
Le Brexit était supposé être la catastrophe économique du siècle, à en croire les différentes prévisions. Pourtant, d’importantes banques internationales comme Morgan Stanley reviennent désormais sur leurs estimations en matière de récession de l’économie du Royaume-Uni.
Atlantico : Tant le Crédit Suisse que Morgan Stanley estiment désormais s’être trompées au sujet de la récession économique que devait subir le Royaume-Uni à la suite du Brexit. Selon eux, l’économie britannique résiste bien mieux que prévu. Qu’en est-il dans les faits ? Pour quelles raisons l’économie britannique peut-elle s’avérer à ce point résiliente ?
Christopher Dembik : Globalement, on constate au Royaume-Uni une décélération de l’activité économique depuis 2016. C’est quelque chose qui est très remarquable quand on observe l’indice PMI construction : il était en territoire négatif depuis le début de l’année. Cela témoigne bien, dans tous les cas, que l’économie britannique est en fin de cycle et que le Brexit, s’il peut accélérer la décélération de la croissance, n’est en aucun cas un facteur déclencheur de cette situation. Il n’est pas la cause d’une éventuelle récession ou d’un potentiel ralentissement de l’activité.
Par conséquent, oui, on peut tout à fait dire que l’économie résiste mieux que prévu. Elle résiste même nettement mieux que prévu. Et ce, que ce soit du côté de la confiance des agents économiques (qui réunissent aussi bien les consommateurs que les chefs d’entreprises) du côté de la stabilité monétaire. Après une forte chute, il apparaît désormais que la livre sterling entame un mouvement de stabilisation. En fait, en un sens et dans l’immédiat, le Brexit fait (un peu) office de non-événement économique.
Cette résilience de l’économie britannique est la résurgence de différents facteurs. D’une part et tout d’abord, elle s’explique par un secteur financier qui n’a pas été […]
Christopher Dembik