Je viens de finir la lecture de Rose mafia 2, suite du premier volume, mais pas tout à fait puisque ce coup-ci, il a été écrit par un journaliste, un certain Martin Leprince. Ce livre est une tentative d’étouffement pure et simple de la composante maçonnique essentielle de l’affaire Dalongeville. Certes, on y trouve des détails et des chiffres sur la manière dont le détournement d’argent public s’effectue au profit du PS, dans la fédération du Nord du frère J.-P. Kucheida. On y croise également les noms des entreprises amies qui raflent systématiquement les marchés publics, mais rien de neuf sous le soleil du Grand Architecte. On y retrouve des détails déjà publiés dans le volume 1 comme la Soginopra, Adévia, Pas-de-Calais Habitat… des SEM ou sociétés d’économie mixte qui sont au cœur de cette gigantesque mascarade. Mais également la mécanique industrielle des fausses associations dites des “Amis de la rose” qui servent à recueillir des fonds à des fins de financement électoral totalement illégal.
Mais comme par hasard, le journaliste estime que la composante maçonnique, pourtant essentielle dans ce détournement de millions d’euros, n’est pas indispensable à la compréhension du système de surfacturation. Dans la deuxième partie du livre, à la page 119, le journalise règle la question maçonnique en 5 pages, en la minorant d’une façon assez comique et maladroite, vu l’énormité de la fraude et du délit. Avec des citations comme “Oui, il y a des dérives dans certaines loges mais il y a surtout une vraie part de fantasme. La franc-maçonnerie, ce n’est pas que des magouilles” (page 121) ; l’utilisation du terme fantasme nous ramène au fameux complot qui n’existe pas…
Pourtant M. Leprince affirme au début de la page 122 qu’il est très dur de trouver dans le bassin minier du Nord des protagonistes non initiés aux secrets millénaires de la truelle. Il affirme, comme c’est souvent le cas de la part des médias de masse, que la motivation essentielle est l’appât du gain ! Tiens donc ! Qu’en est-il de l’association de malfaiteurs que sont les réunions maçonniques à chaque partage des marchés publics, et ce, depuis des décennies ? Qu’en est-il de l’utilisation des locaux municipaux, gratuitement pour la loge, ainsi que des cantines scolaires pour engraisser ces raclures ? Pourquoi à aucun moment ces comportements ne sont sanctionnés par les autorités, M. Leprince ? N’y-a-t-il que les feux rouges et les excès de vitesse qui sont à verbaliser et sanctionner en France ?
De deux choses l’une : Ou M. Leprince est trop stupide pour comprendre les enjeux maçonniques de ce siècle décadent ou ce journaliste a été “missionné” pour étouffer la vraie question qui se doit d’être posée: quand la puissance maçonnique sera-t-elle traitée par les mass-média à sa juste valeur ? Puis, in fine, quand les autorités étatiques mettront-elles fin à son pouvoir inouï, afin de rétablir un peu d’ordre dans le pays ?
Je ne vous invite donc pas à acheter ce livre qui n’a aucun intérêt, sinon qu’il représente surtout une tentative de subversion, et dont l’auteur a manifestement succombé à “l’appât du gain”, vu les bons chiffres de vente du premier opus…