Cette pâte à tartiner contient 20% d’huile de palme et 52,5% de sucres. C’est dire qu’avec de tels taux, elle ne peut qu’entraîner des conséquences néfastes sur la santé humaine, comme l’obésité. Les conséquences écologiques sont également sérieuses puisque les producteurs contribuent grandement à la déforestation. Et pourtant, elle ne risque pas de disparaître de si tôt des rayons des supermarchés, tant la puissance de ces géants de l’agroalimentaire freine toute volonté politique, les sénateurs ayant été incapables de faire voter une surtaxe dissuasive, ce qui aurait été la moindre des mesures à prendre. Il est à noter que l’effet sur la santé des consommateurs devrait être prioritaire, avant de parler d’écologie ; malheureusement la réaction du p’tit Yanou (mais c’est bon le Nutella !) a de beaux jours devant elle !
On en profite pour revoir la vidéo qui démontre que le Nutella n’est que huile de palme et sucre blanc (raffiné) avec très peu de matière noble. Il est inconcevable de continuer à en consommer après avoir vu cette expérience en temps réel…
ENVIRONNEMENT – La célèbre pâte à tartiner contribue à la déforestation, rappelle la ministre…
La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal s’en est pris au Nutella, accusé, au grand dam de Ferrero, de contribuer à la déforestation de par son recours massif à l’huile de palme.
«Il faut replanter massivement des arbres, parce qu’il y a eu une déforestation massive qui entraîne aussi du réchauffement climatique. Il faut arrêter de manger du Nutella par exemple parce que c’est de l’huile de palme», a dit la ministre, invitée lundi soir du «Petit Journal» de Canal+. Alors que l’animateur relevait que «c’est bon le Nutella !», la ministre a rétorqué: «Ben oui, mais faut pas, parce que c’est l’huile de palme qui a remplacé les arbres, et donc c’est des dégâts considérables.» «Il faut qu’ils utilisent d’autres matières premières», a-t-elle souligné.
Des sénateurs français avaient tenté de faire voter une surtaxe Refusant de commenter les propos de Royal, Ferrero, qui produit cette pâte à tartiner, a réagi en se disant «tout à fait conscient des enjeux environnementaux». Ferrero «a pris de nombreux engagements notamment concernant son approvisionnement en huile de palme», indique le groupe italien, assurant que «la culture du palmier à huile peut aller de pair avec le respect de l’environnement et des populations». L’entreprise, qui se fournit en Malaisie, Papouasie Nouvelle Guinée et au Brésil, dit veiller à la traçabilité de ses matières premières notamment via la Table ronde pour une huile de palme durable (RSPO), qui milite pour l’usage d’huile de palme durable et assure une certification des produits. Fin 2012, des sénateurs français avaient tenté, en vain, de faire voter une surtaxe de 300% sur l’huile de palme contenue dans la célèbre pâte à tartiner, en arguant de la dangerosité de cette huile végétale pour la santé (obésité) et l’environnement (déforestation).