Rien d’extraordinaire ni de nouveau puisque c’est la même chose en France. Pourtant la logique et l’appât du gain et de la productivité devrait systématiquement faire choisir des seniors expérimentés aux rendements beaucoup plus importants que ceux de jeunes des nouvelle générations aux compétences plus que douteuses ! Sauf que la religion de la jeunesse et de la fraîcheur est passée par là faisant vraiment beaucoup trop de dégâts. Au-dessus de 50 ans aujourd’hui en Occident on ne vaut plus rien ! C’est encore pire pour nos anciens, les grands-parents qui sont aujourd’hui désignés comme des parasites qui coûtent trop cher à la société et plus spécifiquement à la sécurité sociale ! Du coup, comme le précisait le professeur Soubeyrand dans son livre On tue les vieux, plus vite on s’en débarrasse, beaucoup mieux iront les finances !
C’est exactement l’inverse des sociétés traditionnelles qui respectent infiniment la sagesse des anciens, qui cherchent leur compagnie pour profiter de leur savoir et de leur expérience. Nous sommes dans une société de l’obsolescence, du jetable, du culte de la jeunesse éternelle ; en d’autres termes, une société décadente et suicidaire, de surcroît totalement stupide car s’il y a bien un facteur qui ne sera jamais manipulable ni commercialisable, c’est bien le facteur temps.
À 50 ans, je suis au chômage
Ils ont passé la cinquantaine et brutalement, c’est le couperet : plus d’emploi, le licenciement, puis l’épreuve du chômage. Des semaines puis des mois et des années et plus rien ne vient. Des centaines de lettres de motivation envoyées, sans aucun entretien au bout. Désormais, se retrouver au chômage en Suisse à 50 ans peut se transformer en piège, qui mène à la précarisation, quelle que soit sa carrière professionnelle.
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