Pendant que des abrutis continuent de chanter les louanges de Super Trump en France, les pauvres naïfs américains qui ont voté pour lui se réveillent petit à petit. La mode est aujourd’hui sur les réseaux sociaux de brûler les goodies de l’élection présidentielle de Trump afin de signifier leur mécontentement. Franchement, comment est-il possible de tomber dans le panneau d’un aussi vulgaire personnage de télé réalité, un organisateur de matchs de catch ?
Certains réclament même la destitution de leur champion.
C’est tout un symbole de la campagne électorale de Donald Trump qui part en fumée. Des partisans du président américain ont commencé à brûler la célèbre casquette rouge “Make America Great Again” et à diffuser les images de ces bûchers sur les réseaux sociaux.
La raison de leur colère? Donald Trump a négocié directement, jeudi 14 septembre, avec l’opposition démocrate pour régulariser des centaines de milliers de clandestins. Une décision qui a provoqué un tollé parmi ses supporteurs de la première heure. Le hashtag “#burnmyMAGAhat” (“brûle ma casquette Make America Great Again”) a ainsi fait son apparition. Certains d’entre eux ont même réclamé la destitution du président.
C’est la seconde fois, en une semaine, que Donald Trump s’accorde avec “Nancy et Chuck”, Nancy Pelosi et Chuck Schumer, les chefs des minorités démocrates de la Chambre des représentants et du Sénat. Il avait conclu un “deal” avec eux sur la dette et le budget lors d’un rendez-vous dans le Bureau ovale.
Clairement déçu par l’inaction et les divisions internes des parlementaires républicains depuis janvier, le dirigeant a résumé franchement sa nouvelle stratégie: “s’ils ne sont pas capables de se rassembler, je vais devoir demander un peu d’aide aux démocrates”.
Cette fois, c’est un dîner, mercredi dans le salon bleu de la Maison Blanche, qui a permis de sceller un apparent accord de principe sur les sans-papiers. En échange de la régularisation de centaines de milliers de jeunes clandestins, surnommés “Dreamers” (rêveurs), les démocrates, qui disposent d’une minorité de blocage au Sénat, accepteraient de voter des crédits pour doper en technologies (drones, détecteurs…) et en moyens la protection de la frontière avec le Mexique, afin de freiner les arrivées de sans-papiers.
Reste à finaliser, dans un texte de loi qui devra être adopté au Congrès, les détails de l’accord.
Enregistré par un micro d’ambiance dans l’hémicycle, Chuck Schumer s’est confié à un collègue: “il nous aime bien, en tout cas moi. Je lui ai dit qu’il fallait qu’il donne un coup à droite, un coup à gauche de temps en temps. ‘Si vous restez toujours du même côté, vous êtes coincé'”, a raconté Chuck Schumer, assurant que le président le comprenait bien.
“Je suis certaine que le président est sincère”, a de son côté estimé Nancy Pelosi, disant qu’il s’agissait d’une première pierre, augurant peut-être d’autres accords dans d’autres domaines, comme les infrastructures. …