Nous ne pouvons qu’adhérer aux propos sages et mesurés d’Abourayan concernant la très glauque affaire Tariq Ramadan ou plus simplement les réactions enregistrées à la suite du décès du chanteur Rachid Taha. Effectivement, une grande partie des musulmans de France, du moins ceux que l’on croise dans les réseaux sociaux ou que l’on entend à la radio, confondent islam et intérêts privés. Ils pratiquent un grand nombre d’interdits islamiques tout en se présentant comme de fidèles et sincères croyants !
L’affaire Tariq Ramadan en est un exemple évident, puisque malgré ses aveux à propos de ses nombreuses relations extraconjugales, une pratique débridée de l’adultère – ses centaines de photographies et autant de vidéos faisant foi – tout ceci reconnu et écrit lors d’auditions devant les juges, vous trouverez toujours quelques clowns pour nous expliquer que ça ne regarde pas les musulmans, que c’est entre lui et Dieu ! Même son frère Bilal a tenu les mêmes propos sidérants au cours de son interview à un journal suisse, en osant affirmer que son autorité morale n’était pas perdue !
C’est à la lecture de ce genre de sottises et d’inepties que l’on se rend compte du décalage extraordinaire et du chaos cérébral qui règne dans la tête des aficionados du gourou ! C’est à peine croyable, à peine concevable que ceci puisse exister. Nous sommes face à des gens que le Saint Coran nomme les « hypocrites » et qui pensent, dans leur délire schizophrénique, que l’on peut avoir des rapports sexuels de-ci, de-là, fumer du cannabis, trahir, voler et mentir et en même temps faire la prière et surtout ne jamais rater le ramadan et les tarawih collectives ! Ces gens occupent l’essentiel de leur vie dans des amusements et autres futilités footballistiques caractéristiques de cette modernité décadente, et dès qu’il y a un décès, ils accourent vite pour pratiquer le rituel islamique collectif – car visible – en croyant que cela suffira pour atteindre les portes du paradis ! Quelle naïveté ? Quel mépris envers le Créateur !
Audio du 17/09/2018 : « Tariq Ramadan, le symbole de notre médiocrité », par Abourayan