Lorsque l’on explique que toutes les oppositions médiatiques des politiques ne sont que théâtre et gesticulations vaines, on est traités de paranoïaques conspirationnistes. Il suffit pourtant d’attendre, de patienter un peu, et voici que la preuve se présente d’elle-même sous nos yeux : cette accolade entre Monsieur François Hollande et son ex-ministre des finances Emmanuel Macron prouve qu’il y a la façade médiatique publique et l’arrière-boutique, en l’occurrence ici le Crif.
Rappelons que Monsieur Emmanuel Macron est censé avoir trahi la confiance du président François Hollande en ayant quitté son poste de ministre pour se présenter seul à la présidentielle. Pourtant, c’est bien François Hollande qui lui a mis le pied à l’étrier politique. En réalité rien de tout ça n’est vrai, les décisions sont prises à un niveau largement supérieur à celui de l’Élysée ou de Matignon…
François Hollande et Emmanuel Macron se sont revus pour la première fois – publiquement – depuis la démission de ce dernier du gouvernement, en août 2016.
François Hollande a revu (publiquement), pour la première fois depuis six mois, son ex-ministre de l’Économie, Emmanuel Macron mercredi soir lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) à Paris.
Le chef de l’État et son ancien protégé se sont embrassés. Ils ne s’étaient pas croisés depuis la démission fracassante du gouvernement du leader d’En Marche! le 30 août 2016 après deux ans à Berçy.
Depuis, Emmanuel Macron, également ancien secrétaire général de l’Elysée (2012-2014), a présenté sa candidature à l’élection présidentielle, participant ainsi au renoncement de François Hollande à briguer sa propre succession.Le clin d’œil de Hollande à Fillon, Macron et Hamon
« La France sera toujours au rendez-vous de la liberté et du droit, la France, elle ne laissera pas passer l’obscurantisme, la France, elle ne succombera jamais à l’extrémisme », a affirmé le chef de l’État lors de ce 32e dîner annuel du (Crif) devant près de 700 personnes dont de nombreux responsables politiques, ambassadeurs, dignitaires religieux, chefs d’entreprise.
François Hollande répondait au président du Crif, Francis Kalifat, qui avait appelé à «faire barrage à l’extrême droite et à l’extrême gauche aux prochaines élections». Ni la candidate du Front national, Marine Le Pen, en tête dans les sondages pour le premier tour, ni Jean-Luc Mélenchon, champion de La France insoumise, n’avaient été conviés au dîner.
Trois candidats à la présidentielle étaient présents mercredi soir : François Fillon, Benoît Hamon et donc Emmanuel Macron. Trois invités de marque, auxquels François Hollande a fait un petit clin d’œil : « Sont rassemblés ici ceux qui ont gouverné hier, (…), ceux qui […]Le Parisien