On imagine que cette cargaison avait pour destinataires les mercenaires de Daech comme toujours, à l’instar des camions chargés de bombes et d’obus qui traversaient la Turquie en direction de la Syrie afin de renforcer et d’armer encore plus ces barbares à la solde du sionisme international. On peut rappeler également le marché noir de pétrole existant entre la Turquie et Daech ou l’interception de communications entre la police turque et ce même groupe terroriste. Il est certes possible pour n’importe qui de réaliser ce trafic sans que l’État turc ne soit au courant mais la multiplication et la conjonction de tous ces faits tendent à faire croire l’inverse.
Les garde-côtes grecs ont annoncé mercredi avoir saisi un cargo en provenance de Turquie transportant des explosifs vers la Libye, affirmant avoir désamorcé une « bombe ambulante ».
Le bateau, saisi le 6 janvier, transportait 29 caisses contenant des détonateurs et du matériel explosif, dont du nitrate d’ammonium pouvant être utilisé pour la fabrication de bombes.
« Les gardes-côtes ont désamorcé une bombe ambulante », a déclaré à la presse le contre-amiral Yiannis Sotiriou, cité par l’agence officielle ANA. L’Andromeda, battant pavillon tanzanien, présentait en outre de nombreux problèmes structurels et n’aurait jamais dû prendre la mer, a-t-il souligné.
« Les conséquences auraient pu être imprévisibles pour les gens et l’environnement », a-t-il ajouté.
Le capitaine du navire a affirmé qu’il se dirigeait vers Djibouti mais il s’est avéré plus tard que la véritable destination du cargo était le port libyen de Misrata.
Les huit hommes de l’équipage seront présentés jeudi devant un procureur.
Tout Sur l’Algérie [TSA] / AFP